Les deux tableaux qui suivent sont les premiers d'une nouvelle série que je suis occupé à réaliser sur base des notes que j'ai accumulées depuis des années, à partir des archives électorales (provinciales, puis régionales) complétées par des informations recueillies dans la presse ou lors d'entretiens informels avec d'anciens candidats. Pour déterminer l'origine des candidats, je me suis basé principalement sur la méthode d'identification patronymique.

Contrairement à mes articles antérieurs, je me suis limité aux candidats originaires d'Afrique et d'Asie parce que les Latinos-Américains par exemple sont quasiment impossibles à distinguer des Espagnols et des Portugais, sauf par hasard ou parce qu'ils sont très connus.

Dans les tableaux, "élu" signifie électoralement/mathématiquement élu, pas juridiquement élu. Pour 2000 cela fait une grosse différence, plusieurs "élus" n'ayant jamais prêté serment à cause d'incompatibilités pour cause de statut de fonctionnaire communal ou de liens familiaux avec d'autres élus, ou simplement suite à une démission pour convenance personnelle ou pour respect du non-cumul (chez les écologistes uniquement) avant l'installation du conseil communal.

Dans un cas précis, un élu (Eric JASSIN, CDH, ex-Ecolo, à Saint-Josse) a fait son "coming out" tardivement (cf. Le Soir du 4/12/2001), se réclamant d'une double ascendance belge et marocaine, ce qu'il n'avait pas fait à ma connaissance lors de sa première élection en 1994, même s'il l'avait alors évoquée à l'occasion d'une discussion interne préalable à la sélection des candidats par la section locale de son parti (dont j'étais également membre à l'époque). Ceci explique que le nombre d'élus communaux originaires du Monde arabe en 1994 dans les communes bruxelloises est désormais de 14 au lieu de 13, chiffre mentionné dans mes articles précédents.