Il y a soixante ans, des Marocains à Gembloux...

Ce dimanche 14 mai 2000 à 10h un hommage a été rendu à la nécropole française à Chastre (près de Gembloux), où sont enterrés côte-à-côte soldats français et marocains morts entre le 13 et le 16 mai 1940 dans les combats contre l'envahisseur nazi.

"[le 16 mai, après trois jours de combats] Les bataillons de tirailleurs [marocains]comptaient chacun environ 700 hommes au départ. Le 1er bataillon du 2ème R.T.M. compte maintenant 74 combattants, le 1er bataillon du 7ème R.T.M. en aligne 80 et le 2ème bataillon du 7ème R.T.M. à peine 150. " ("La bataille de Gembloux"
http://home.worldnet.fr/~gaeroy/gembloux.html  )

Ce fut une belle commémoration avec hymnes nationaux, drapeaux etc., mais aussi récitation du premier verset du Coran ("fatiha") par des enfants en choeur, et lecture, par un enfant également, d'un texte retraçant la participation des tirailleurs marocains à cette bataille.  Il y avait beaucoup de monde, au bas mot trois cents personnes, un public principalement marocain, et même parmi eux trois survivants de 1940 qui étaient assis aux places d'honneur.

C'était la première fois aussi que le Maroc dépêchait un ministre en charge des affaires militaires (il n'y a pas de "ministre de la Défense"), il y avait aussi le secrétaire d'Etat français aux anciens combattants ainsi que le ministre belge de la Défense, ainsi que divers élus locaux de Chastre, Gembloux et Charleroi. Plusieurs élus d'origine marocaine étaient également présents, Fatiha Saïdi, Fouad Lahssaini, Sfia Bouarfa, Mohamed Daïf, Mostafa Ouezekhti. Et beaucoup d'enfants.

Il y avait au 1er janvier 1998 132.831Marocains en Belgique, plus 63.157 Marocains devenus belges entre 1985 et 1997, sans compter un nombre indéterminé de Belges de naissance qui ont des racines familiales marocaines; il y a également, surtout en région bruxelloise, quelques dizaines au moins de familles franco-marocaines rapatriées d'Algérie suite aux épurations ethniques de 1972.

Pierre-Yves Lambert

photos 1 et 2:
P.Y. Lambert
photo 3:
Ahmed Oubari

les autres photos


Belgique-Maroc
Vibrant hommage de deux historiens belges
A la mémoire des 2250 soldats marocains morts en mai 1940 dans la bataille de Gembloux pour défendre la Belgique du nazisme


Deux historiens Belges, MM. Franz Labarre et Raoul François, Rendent un vibrant et émouvant hommage, dans un excellent ouvrage ‘’Gloire et sacrifice’’, à la mémoire des 2250 soldats marocains tombés sur le front en mai 1940 lors de la bataille de Gembloux pour défendre la Belgique de la peste nazie.
Le 10 mai 1940, en effet, trois régiments de tirailleurs marocains en provenance des premières, deuxièmes et septièmes garnisons de Kénitra, Marrakech et Meknès débarquent dans la région du Brabant Wallon (une vingtaine de km au sud de Bruxelles) pour contrer l’avancée de l’armée hitlérienne et permettre aux forces alliées particulièrement françaises d’installer une ligne de défense. Avec courage, abnégation et sacrifice suprême pour défendre la liberté et la démocratie, les Lions marocains ont résisté, trois jours durant, aux blindés allemands mais les pertes sont énormes.
Une véritable hécatombe. Sur les 2.300 soldats marocains entrés en Belgique, cinquante à peine reverront Meknès.
Grâce à des recherches minutieuses, les deux historiens nous font revivre cette histoire oubliée et méconnue par la plupart des Belges.
La date du 10 mai 1940 restera à jamais gravée dans l’histoire. Elle marquera aussi jusqu’au dernier jour de leur vie, celles et ceux qui vécurent la seconde guerre mondiale.
L’allemagne nazie envahissait alors la Belgique, la Hollande et le Grand-Duché de Luxembourg. La France, garant de la neutralité de la Belgique, envoie immédiatement des troupes pour aider l’armée belge à contenir la progression de l’agresseur.
Le corps de cavalerie du général Prioux, composé de la 2ème et de la 3ème DLM se porte à la rencontre de l’ennemi pour retarder son avancée et permettre ainsi à l’infanterie de gagner les positions qui lui sont imparties par le haut commandement militaire. Cette installation est prévue jour J plus 6. La fulgurante percée allemande oblige cependant la 1ère armée française à rejoindre plus tôt que prévu sa position de résistance et à affronter l’envahisseur dans des délais nettement plus courts que ceux envisagés initialement par le haut commandement français.
Pour défendre la ligne Wavre-Gembloux-Namur dépourvue de défenses naturelles et qui s’étend sur une trentaine de kilomètres, la 1ère armée française disposait de 6 divisions d’infanterie dont trois motorisées.
Du nord au sud, de Wavre à Chastre inclus s’était déployé le IIIème corps d’armée commandé par le général de la Maurencie qui comprenait la 1ère DIM du général de Camas et la 2ème DINA du général Dami.
Au centre, de Chastre à Beuzet se trouvait le 4ème corps d’armée.
Au sud, de Beuzet à la position fortifiée de Namur, était engagé le Vème corps d’armée commandé par le général René Altmayer et qui était composé de la 12ème DIM du général Janssen et de la 5ème DINA du général Vieillard.
Toutes ces divisions appartenaient à l’élite de l’armée française, car le haut commandement étant persuadé d’une répétition du plan Von Schlieffen de 1914.
Au IVème corps dirigé par le général Aymes incombe la mission plus périlleuse: barrer à tout prix la direction de Gembloux pour interdire aux Allemands l’accès à la vallée de la Sambre et donc à la frontière française du nord.
Une zone d’une dizaine de kilomètres constituant une grande plaine agricole est confiée aux deux divisions qui forment le IVème corps: la 15ème DIM du général Juin et la 1ère dm du général Mellier.
Dans cette plaine agricole, la voie ferrée Bruxelles-Wavre-Gembloux-Namur constitue le seul obstacle susceptible d’arrêter la progression des unités blindées allemandes.
Les ponts, passages, remblais et déblais de cette voie deviendront l’enjeu de combats effarants et meurtriers.
La 15ème DIM pourra rejoindre rapidement ses positions, installer ses plans de feu et poser des mines antichars. Par contre, la 1ère DM éprouvera des difficultés à gagner la région de Gembloux. Un des trois régiments de la division, le 7 RTM, devra se déplacer à pied et se heurter aux Allemands quatre heures seulement après son arrivée. Les plans du haut commandement français prévoyaient cependant un délai d’une semaine pour l’installation d’une position de défense par la division marocaine.
Celle-ci, véritable division d’infanterie de type ‘’grande guerre’’ doit affronter sur un terrain non préparé, lors d’un combat de rencontre, deux grandes unités blindées modernes disposant d’un appui aérien.
Or le secteur du 2 RTM comprend l’axe de l’ancienne chaussée romaine qui occupe approximativement la ligne de crête qui sépare le bassin de la Meuse de celui de l’Escaut. Cette voie antique relie, par ses prolongements en France et en Allemagne, la Manche au Rhin.
Le plateau situé dans son axe ne comporte aucun obstacle de forêt ni de cours d’eau. Il convenait donc parfaitement à la manoeuvre offensive des blindés allemands du XVème panzer korps du général Hoeppner composé de la 3ème et de la 4ème panzer.
Pendant deux jours, la division marocaine supportera l’essentiel de la poussée allemande et résistera malgré de lourdes pertes. De plus, le premier jour des combats, le 14 mai, les deux ponts surplombant la voie ferrée entre Gembloux et Ernage resteront intacts pour permettre le recueil des derniers éléments du corps de cavalerie du général Prioux qui, depuis le 10 mai, menait un combat retardateur en avant de la position ‘’dyle’’ pour permettre l’installation de l’infanterie française.
Durant la journée du 14, malgré les attaques massives des blindés et des fantassins allemands, la division marocaine reste maîtresse du terrain. Le soir, une contre-attaque appuyée par des chars permet la destruction des deux ponts demeurés intacts.
La nuit du 14 au 15 mai, en raison de la percée allemande à DINAnt, le haut commandement français prévoyait déjà l’ordre de repli vers Fleurus pour éviter tout encerclement.
Les combats acharnés reprirent le 15 mai dès l’aube. Les Allemands élargissaient l’assaut jusqu’à Perbais-Chastre où ils coupaient la liaison entre le 110 RI et le 7ème R.T.M., c’est-à-dire entre le IIIème et le IVème corps d’armée.
Au coeur de la position ‘’Dyle’’, la division marocaine subissait de lourdes pertes dans des combats allant jusqu’au corps à corps. Sa position était de plus en plus entamée. Aussi, en début d’après-midi, une contre-attaque française s’imposait.
Bien qu’elle ait été repérée par l’aviation ennemie, cette contre-attaque fut menée avec succès par les bataillons de la division marocaine restés en réserve. Ces bataillons et les chars qui les appuyaient subirent eux aussi de lourdes pertes, mais rétablirent l’intégralité des positions françaises.
Le soir du 15 mai, les Allemands se repliaient vers le carrefour des cinq étoiles à Thoremblais, au-delà de leurs bases de départ. Ce repli scellait leur défaite dans cette bataille de Gembloux.
Parallèlement à ces combats de la bataille de Gembloux, d’autres également acharnés ont opposé, la 18ème division d’infanterie allemande du général Cranz à la 2ème DINA.
Les trois régiments de la 2ème DINA (13 RTA, 11ème zouaves et le 22 RTA) sont aussi parvenus à endiguer la progression allemande.
La bataille de Gembloux présente plusieurs particularités:
elle constitue, du moins dans sa première phase dans la région de Hannut, Merdorp et Jauche, la première bataille de chars de l’histoire militaire mondiale. Elle marque le premier coup d’arrêt au Blitzkrieg depuis le 1er septembre 1939, date de l’invasion de la Pologne.
Cette bataille constitue également la seule victoire terrestre de l’armée française durant la campagne de mai 1940.
En guise de bilan, il convient de mentionner du côté allemand, la perte de près de 300 engins blindés, d’une dizaine d’avions de reconnaissance et de combat, de plusieurs centaines de soldats d’élite, du côté français, la perte de 200 engins blindés et de plusieurs centaines d’hommes pour une victoire tactique.
Le temps a passé. Les nations alors en guerre se sont réconciliées et oeuvrent maintenant à la construction d’une Europe enfin débarrassée de ses vieux antagonismes nationalistes.
Cependant, le souvenir des événements tragiques de la seconde guerre mondiale et de la détresse dans laquelle ils plongèrent des millions d’êtres humains doit être impérativement entretenu.
En effet, l’on assiste dans les sociétés occidentales à une résurgence du fanatisme et de l’extrémisme favorisée par l’exclusion et la précarité sociales engendrées par la mauvaise conjoncture économique.
En ce lieu de repos et de recueillement, les tombes de ces soldats dont la plupart furent fauchés au printemps de leur existence nous rappellent les dangers de l’extrémisme et nous incitent a la vigilance et a la fermeté. Elles exigent aussi que le sacrifice ne fut pas consenti en vain. Les lecons de l’histoire doivent être retenues: aucune démocratie n’en a jamais agressé une autre.

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Le matin du Sahara et du Maghreb
Lundi 12 Avril 1999 - N° 10.307


EXPOSITION
Le Maroc et la libération de la France

A l’occasion du 50ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale et pour rendre hommage aux soldats marocains qui, répondant à l’appel de Sa Majesté Mohammed V, ont pris une part décisive aux côtés, de leurs frères d’armes français à la libération de la France, le Service des Anciens Combattants de l’ambassade de France au Maroc présente à partir du 3 jusqu’au 14 juin 1995 une exposition à la salle Bab Rouah à Rabat, retraçant l’épopée des goumiers , tirailleurs et spahis.
Cette manifestation a pu être organisée grâce à l’appui de "la Koumia" , association regroupant les officiers français ayant servi avec les troupes marocaines. Le concours de plusieurs autres organismes, marocains ou français, a également été précieux :
- Le Haut Commissariat aux Anciens Résistants et Anciens Membres de l’Armée de Libération ;
- Le ministère français des Anciens combattants et victimes de guerre ;
- Le Centre national Jean Moulin de la ville de Bordeaux ;
- Le Musée des Goums de Montsoreau.
Cette exposition veut retracer, à travers des photographies et des documents d’époque, le parcours des soldats marocains au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Les soldats marocains dans
la Seconde guerre mondiale
Dès le 3 septembre 1939, par une lettre lue dans toutes les mosquées du Royaume, Sa Majesté Mohammed V exhorte les Marocains à se ranger moralement et matériellement aux côtés de la France , déclarant : "Nous devons apporter à la France un concours sans réserve , ne lui marchander aucune de nos ressources et ne reculer devant aucun sacrifice".
En 1940, les tirailleurs marocains mènent de furieux combats en Belgique à Gembloux, bloquant l’avance nazie.
Le 2ème régiment de spahis marocains s’illustre au combat de la Horgne ; le 4ème spahi, après être entré le premier au Luxembourg, retardera l’avance ennemie sur Marseille.
Dès la fin 1942, après le débarquement allié au Maroc, la division de marche du Maroc, et les Tabors s’engagent en Tunisie pour protéger l’engagement des unités américaines et anglaises. En juillet 1943, un tabor participe à la conquête de la Sicile.
Tous les Français du Maroc en âge de porter les armes prirent avec enthousiasme leur place au combat dans ces régiments des divisions marocaines et dans les tabors.
Les évadés de France, passés par les prisons espagnoles complèteront leurs rangs. Les épouses , les soeurs, les filles de nos camarades, de nos chefs servirent volontaires dans les unités du Service de Santé.
Le 1er RTM, le 2ème GTM, deux escadrons du 4ème RSM, libèrent en septembre 1943, le premier département français, la Corse.
La Campagne d’Italie débute alors ; les Marocains de la 2ème DIM, de trois GTM, ceux de la 4ème DMM y tiendront un rôle essentiel.
Avec leurs trains muletiers, leurs compagnies muletières, troupe de montagne d’une rare qualité, véritable armée de métier, aguerrie, ces unités sont entraînées par des cadres ardents, compétents , qui paieront chaque fois de leur personne, toujours en tête. Et à l’annonce de la victoire de Rome, toutes les cloches de Londres sonnèrent pour l’apprendre à la population.
Mulhouse que la 1ère D.B. occupe tandis que la 2ème D.B. prend Strasbourg. La 4ème D.M.M. défendra Mulhouse pendant tout le mois de décembre.
Alors, l’action pour libérer l’Alsace et Colmar s’engage par les Vosges dans le froid et la neige de l’hiver, la 2ème D.I.M., la 4ème D.M.M., les tabors, y jouèrent un rôle déterminant avec abnégation, ténacité et courage.
Ce sera alors la victoire.
La 4ème R.S..M. suivi du 1er R.T.M. fonçant sur Rouffach, fait sa jonction avec le Combat Command du général américain O’Daniel.
L’Alsace est libérée
Après le tabor du commandant Abiscot franchira la ligne Siegfried et ce sera la traversée du Rhin pour la manoeuvre audacieuse menée par le général d’armée de Lattre de Tassigny, jusqu’à Ulm, Stuttgart, Felkirch dans le Voralberg, d’où le 4ème R. S.M. fera sa jonction avec le 3ème R.S.M. venant du nord à Saint-Anthon.
Marocains et Français du Maroc et de France, unis au sein de ces régiments de tirailleurs, de spahis , d’artilleurs , de sapeurs, de conducteurs, de muletiers et de goumiers, dans la boue, la neige, souffrant dans leur corps, acceptant le sacrifice dans une aide mutuelle devant le danger, ont bien mérité de nos deux pays, le Maroc et la France, désormais unis par les liens du sang sur les champs de bataille.
Les soldats de cette époque n’oublient pas et tiennent toujours à témoigner de la fraternité d’armes qui les unit toujours depuis le 8 mai 1945.

Bibliographie
- Guy Martinet, l’Effort de guerre du Maroc dans la Seconde Guerre mondiale ;
- Paul Gaudeac, l’Armée de la victoire

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Le matin du Sahara et du Maghreb
Mercredi 14 Juin 1999 - N° 10.401


Depuis soixante ans, l’hymne national marocain sera exécuté, le drapeau national hissé et la Fatiha récitée
Hommage solennel aux soldats marocains tombés lors de la bataille de Gembloux


Pour la première fois depuis soixante ans, l’hymne national marocain sera exécuté, le drapeau national hissé et la Fatiha récitée au cimetière de Gembloux (Namur-60 km au Sud de Bruxelles) à la mémoire des centaines de soldats marocains tombés sur le champ de bataille, les 14 et 15 mai 1940, dans cette région pour défendre la Belgique et la France contre l’envahisseur allemand.
Cette cérémonie, apprend-on à Bruxelles, se déroulera, dimanche prochain, en présence notamment de M. Abderrahmane Sbaï, ministre délégué chargé de l’Administration de la défense nationale, du général de brigade Benali Aherrouch, de l’état-major général des Forces Armées Royales, et du colonel Mohamed El Azhari, attaché de défense près l’ambassade du Maroc en Belgique.
Trois vétérans marocains de cette guerre ont été conviés à cette cérémonie à laquelle participera également M. Abdeljalil Saubry, chargé d’Affaires à l’ambassade du Royaume à Bruxelles.
Plusieurs personnalités étrangères sont attendues dont le ministre belge de la Défense, M. André Flahaut, et le secrétaire d’Etat français à la Défense, chargé des anciens combattants, M. Jean-Pierre Masseret. Une allocution de M. Sbaï est prévue lors de cette cérémonie qui constituera certainement l’occasion pour l’assistance de se remémorer le rôle joué par le Maroc, sous la conduite de feu S.M. Mohammed V, et les sacrifices consentis par ses fils pour défendre les valeurs d’indépendance et de liberté, lutter aux côtés des alliés contre l’invasion nazie et préserver l’intégrité de pays européens dont la France, puissance occupante à l’époque. L’intégration de la composante marocaine avec tous les honneurs qui lui échoient au programme de la cérémonie, célébrée chaque année en pareille date par la France et la Belgique, a pu avoir lieu grâce au louable travail de sensibilisation accompli par les milieux concernes au Maroc et à Bruxelles qui ont oeuvré auprès du Comité franco-belge pour la commémoration de la bataille de Gembloux pour que soit reconnu de manière solennelle le mérite de ces soldats marocains qui ont consenti le sacrifice suprême pour défendre, avec bravoure et témérité, l’indépendance de cette région de l’Europe.

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Le matin du Sahara et du Maghreb
Jeudi 11 Mai 2000 - N° 10.703


23/11/2004 "J'effectue actuellement des recherches socio-historiques sur la participation des combattants maghrébins (et notamment marocains -division marocaine-) aux deux guerres (14/18 et 39/40 et libération de la France) notamment dans la région Nord-pas-De-calais et en belgique. Ces recherches se traduiront -fin 2005 début 2006- par un ouvrage et surtout des expositions itinérantes, à caractère pédagogique dans différentes communes et établissements scolaires. Pour cela je suis à la recherche de tout témoignage ( photos, archives, documents, personnes ou famille de personnes ayant participé à ces deux conflits....). Contacter: M. Abdelmoula SOUIDA 11/10 rue du Vercors 59650 Villeneuve d'Ascq. Tél 0320471433 Mail abdelmoula@cegetel.net "


Suffrage Universel