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Elections musulmanes 2005
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11/11/2004 - Le Comité pour un Islam Onkelinxien s'est doté d'un site internet
[ndPYL Merci aux responsables du site belgo-marocain
www.wafin.be de nous avoir informés de l'existence de ce nouveau site officiel du CIO, le Comité pour un Islam Onkelinxien (un comité bien peu paritaire en terme de genre). Pour ceux qui l'ignoreraient, son vice-président Raymond DECOUX n'est pas un simple "juge d'instruction émérite" mais bien le premier vice-président du Comité Permanent de Contrôle des Services de Renseignements (http://www.comiteri.be/) à la création de celui-ci en 1993. Sa candidature avait été soutenue par les socialistes flamands (SP). Le fonctionnement du Comité R de l'époque avait défrayé la chronique journalistique sous des titres comme "Règlement de comptes à OK Corral", pour citer Alain GUILLAUME, du Soir, "atteignant le vulgaire, les dénonciations, à l'intérieur et à l'extérieur du Comité, firent enfin état de "saoulographies" entre certains membres des services d'enquête et de congrès amoureux, au bureau, entre une secrétaire et "son" patron. ": ça augure pour l'actuel "CCM-CIE" ! On pourra lire au bas du présent mail un éclairant article du Soir de l'époque (il y en a eu d'autres en 1994). Jacques PIERON est quant à lui un membre (francophone) de la "cellule stratégique" du cabinet du ministre de l'Intérieur DEWAEL (VLD).]site de la Commission chargée du renouvellement des organes représentatifs du culte musulman auprès des autorités belges http://www.ccm-cie.be/
Note d'information à l'intention de la communauté musulmane de Belgique
1974-2004, 30 ans de reconnaissance du culte musulman en Belgique
Madame, Monsieur,
Le 20 juillet 2004, le Parlement belge adoptait une loi créant une commission chargée d'organiser les élections en vue du renouvellement des organes du culte musulman. Sur cette base, un arrêté ministériel du 23 septembre 2004 (publié au Moniteur belge le 27/09/2004) de Mme la Ministre de la Justice Laurette Onkelinx confie aux signataires de la présente la mission de procéder à l'organisation d'élections générales en vue de mettre en place un nouvel organe représentatif du culte musulman auprès de l'état.
Extrait de la loi du 20 juillet 2004 (Art. 5.)
La Commission est chargée des missions suivantes :
1° prendre toutes les mesures nécessaires pour l'organisation des élections générales;
2° veiller à la régularité des opérations électorales;
3° organiser une médiation en ce qui concerne les litiges qui pourraient se présenter au cours des opérations électorales et en particulier :
a) sur les déclarations à effectuer par les électeurs et par les candidats;
b) sur la preuve d'inscription sur la liste soit des candidats soit celle des électeurs;
c) sur les conditions à respecter par les candidats;
4° approuver la désignation des présidents et des assesseurs des bureaux de vote;
5° prendre les mesures nécessaires afin de composer une délégation d'observateurs le jour des élections.
La Commission a été installée le jeudi 30 septembre dernier. Sa première préoccupation a immédiatement été de se présenter aux mosquées, aux organisations représentatives et aux citoyens musulmans afin que puisse s'instaurer un dialogue constructif permettant de combler le vide juridique dans lequel se trouve ce culte aujourd'hui.
En effet, l'arrêté royal portant reconnaissance des membres de l'Exécutif des Musulmans de Belgique (EMB) est arrivé à expiration le 31 mai 2004. Les négociations entre les représentants de l'EMB et la Ministre de la Justice en vue de dégager un consensus sur les modalités du renouvellement des mandats au sein de l'assemblée générale n'ont pas abouti. Suivant le principe de la continuité du service public, l'actuel Exécutif des Musulmans de Belgique poursuivra néanmoins ses missions jusqu'à ce que le nouvel organe représentatif du culte musulman issu des élections générales soit reconnu.
La date des élections générales n'est pas encore fixée. Elles auront lieu dans un délai aussi rapproché que possible . Un courrier vous sera adressé à cet effet aussitôt qu'une date certaine aura été arrêtée.
La Commission est ouverte au dialogue, mais fonctionnera en toute indépendance.
Dans un climat difficile pour la communauté musulmane, cette élection doit pouvoir être l'occasion d'une mobilisation de toutes les énergies positives. Trente ans après l'adoption de la loi du 19 juillet 1974 attribuant à l'Islam le statut de culte officiellement reconnu et six ans après les élections générales du 13 décembre 1998, le processus de reconnaissance et d'institutionnalisation de l'Islam franchit une nouvelle étape et entre dans une nouvelle ère pleine de défis. Les Musulmans sont appelés à élire un nouvel organe représentatif et à désigner leurs candidats librement et démocratiquement.
L'organe représentatif reconnu aura pour tâche, en concertation avec les autorités fédérales, régionales, communautaires, provinciales et communales compétentes, d'assurer la gestion de dossiers importants comme l'enseignement de la religion islamique dans les écoles, l'inspection scolaire, l'assistance religieuse dans les prisons et les hôpitaux, etc., ainsi que la prise en charge de dossiers non résolus comme la reconnaissance des mosquées et des imams.
La Commission informera la communauté musulmane et multipliera les contacts avec les acteurs concernés. En temps voulu, elle organisera également des activités en vue d'informer directement la population musulmane dans les principales villes du pays où elle est implantée.
La Commission a son siège dans les locaux de la Commission de la protection de la vie privée et peut être contactée à cette adresse (5-8 avenue de la Porte de Hal, 1060 Bruxelles).
Telephone du secrétariat 02.542.75.70 ( de 13 à 17 heures ).
Des informations seront également disponibles sur le site Web : www.ccm-cie.be
A l'occasion du mois de Ramadan, mois sacré dans la religion islamique, la Commission vous adresse ses meilleurs voeux.
Avec l'expression de nos meilleures salutations,
Les membres de la commission
Lucien François (Président)
Raymond Decoux (Vice-président)
Ayse Öz
Hassan Bousetta
Jacques Piéron
_______________________________________________
Le Soir Samedi 7 octobre 1995
Comité R : " Règlement de comptes à OK Corral "
Le Comité R est présidé (depuis quelques mois) par Véronique Paulus de Châtelet, ancienne juge d'instruction à Bruxelles puis présidente du tribunal de Nivelles (soutenue par le PS). Les membres du collège sont Raymond Decoux (SP), Danielle Cailloux (VLD), Guy Collignon (PRL) et Gérald Vandewalle (Ecolo).
C'est de ce Comité que sont parvenus les premiers échos de dysfonctionnemt, dès l'été 94, quand le président Jean-Yves Minne (PS) s'est résolu à la démission. " Son " comité était déchiré - entre colombes et faucons - et une sordide affaire se rapportant à la nomination d'une secrétaire avait mis le feu aux poudres.
Plus tard, un début d'enquête allait se développer autour de la nomination de Gérald Vandewalle... sur lequel la Sûreté disposait d'un dossier. L'Ecolo avait jadis été un militant pacifiste et des indices permettaient de croire qu'il avait été " manipulé " (sans doute à son insu) par un service de renseignement étranger (probablement français).
On évoquait également à son propos un soupçon " bien plus grave " et nous nous en étions, à l'époque, fait l'écho. A tort... et nous nous en excusons. Après plusieurs mois de recherches, il nous est en effet permis d'affirmer que ce mystérieux " gros soupçon " n'existait que dans certaines manoeuvres d'intoxication cherchant à nous utiliser et visant à atteindre encore plus la crédibilité du conseiller Vandewalle.
Bien au-delà de " l'affaire Vandewalle ", les " sages " du Comité R étaient divisés, se chamaillant sur des questions de privilèges, se bloquant par des vetos mutuels et des alliances de circonstance, s'espionnant et se suspectant mutuellement. Les affaires de fuites indélicates, de " bureaux fouillés ", de discussions enregistrées, de communications téléphoniques contrôlées, se sont ainsi multipliées à l'envi au cours des derniers mois, émaillées d'incidents avec les responsables du Service général de renseignement ou de la Sûreté de l'État (comme M. Van Lysebeth, administrateur de la Sûreté, prié de présenter sa carte d'identité à l'occasion de la rédaction d'un PV).
Atteignant le vulgaire, les dénonciations, à l'intérieur et à l'extérieur du Comité, firent enfin état de " saoulographies " entre certains membres des services d'enquête et de congrès amoureux, au bureau, entre une secrétaire et " son " patron.
L'avant-dernier incident en date est la démission d'Emmanuel Herman du poste de chef des services d'enquête. Dans une interview à " La Dernière Heure ", il " cassait la baraque " en déclarant : Depuis sa création, le Comité R a été rongé par des querelles personnelles qui se sont greffées sur des divergences liées aux appartenances politiques. On a eu tort de mettre dans ce comité des individualités placées comme des pions par les partis. Le comité est une institution qui se paralyse d'elle-même par la faute d'une politique floue et vague. Je me suis senti l'otage de dissensions personnelles et de l'absence de ligne de conduite. A la fin, j'en étais venu à penser que le cadre du Comité R est certes luxueux, ce qui a surtout pour effet de rendre l'ennui plus doré.
Enfin, alors que les parlementaires de la commission d'accompagnement ont une fois de plus, choisi de travailler en secret (ce qui favorise les manipulations), l'ancien président de cette commission, M. Tony van Parijs (CVP), a fait, jeudi soir, des déclarations incendiaires à la chaîne de TV flamande KA2, dénonçant le comportement autoritaire, dictatorial et sectaire, de la présidente du Comité, Véronique Paulus de Châtelet. Ce que d'autres commentateurs officieux interprètent comme une nouvelle attaque dirigée par la Sûreté. Ambiance...
Al. G.