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citoyenneté, démocratie, ethnicité,
nationalité - citizenship, democracy, ethnicity,
nationality
Revue de presse du mouvement nationaliste flamand - janvier 2000
Sous la pression des verts et des socialistes, le gouvernement belge veut fortement simplifier la naturalisation. Ainsi la Belgique aurait les conditions les moins sévères de l'Europe. Le VLD - qui, avant les élections, voulait une loi plus sévère - a des difficultés à faire accepter cela par ses électeurs.
Luk Van Eylen dans De Standaard (20-12-99):
"Acculturation" obligatoire
BRUXELLES - Karel De Gucht plaide pour une obligation d'acculturation pour migrants. Ils sont entre autres tenus d'apprendre le néerlandais. Selon le président du VLD, les étrangers qui refusent de s'intégrer doivent être punis.
Au départ, la discussion dans le programme De Zevende Dag ressemblait à une copie stérile de la discussion dans la commission parlementaire de Justice. Cela changea au moment où Karel De Gucht mit sur le tapis l'acculturation obligatoire, sanctions incluses.
Tony Van Parys (CVP) en Gerolf Annemans (Vlaams Blok) répétaient leur critique sur les projets du gouvernement de faciliter aux non-Belges l'acquisition d'une carte d'identité belge. Ils déploraient entre autres que le nouveau texte de loi - qui sera sanctionné immédiatement après les vacances parlementaires de Noël - n'exige plus de preuve de bonne volonté de s'intégrer.
De Gucht : « Je trouve important qu'on organise par exemple des leçons obligatoires de néerlandais. Il est important de connaître le langage du pays et la langue dans laquelle les enfants étudient. Cela aide les gens à obtenir plus facilement un emploi et facilite les relations avec leurs voisins. "
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Bart Sturtewagen dans De Standaard (20-12-99):
« Chers électeurs, nous avions dit en effet que nous en finirions avec l'attribution trop souple de la nationalité belge aux migrants. Mais lors des entretiens pour constituer le gouvernement nous n'avons pas pu le concrétiser. Pour nous, la constitution d'un gouvernement avec le VLD avait la priorité et c'est pourquoi nous collaborons actuellement au contraire. » Voilà des mots qui auraient attesté la vraie nouvelle culture politique.
Mais nous n'avons rien entendu de tel. Pour De Gucht, le problème restait qu'il ne pouvait pas faire accepter la loi de nationalité par sa base.
Voilà pourquoi il a inventé une nouvelle manœuvre de diversion. Il veut pour tous les «nouveaux arrivants» l'obligation de s'acculturer sous peine de perte de leur allocation de chômage ou de l'aide du CPAS.
N'est-ce pas un peu ridicule, d'une part, de sanctionner une loi qui n'exige pas d'une personne demandant la nationalité belge la volonté de s'intégrer, et, d'autre part, d'imposer des règles d'acculturation à tous ceux qui élisent domicile ici temporairement ?
Bref, c'est la panique ...
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Yves Desmet dans De Morgen (21-12-99):
À peine une année avant les élections communales, le VLD souffle le chaud et le froid. Cette conduite purement électorale n'est pas belle à voir.
Pendant les pourparlers pour la constitution du gouvernement, on a inscrit comme compromis l'assouplissement et l'accélération de la naturalisation, sans conditions. L'électorat bleu a augmenté la pression sur le chef du parti. Qui a donc décidé qu'il fallait adopter l'obligation d'acculturation au niveau flamand !
Ce qui rend cette volte-face encore plus poignante, c'est la donnée que le président, jadis connu comme intellectuel sérieux, défendait exactement le contraire il y a à peine deux ans. Ce que l'exercice d'une fonction peut bien altérer la matière grise. C'est une exagération électorale basse. Une année chouette nous attend.
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