Suffrage Universel
Citoyenneté, démocratie, ethnicité et nationalité en France
Elus d'origine non-européenne en France

Samia GHALI

2001 conseillère municipale à Marseille (PS)

2004 vice-présidente du conseil régional Provence-Alpes-Côte-d'Azur

http://www.cr-paca.fr/index.php?php_action=ELU_detail&id_elu=212&page=&KRIS_key=0&esp=21&rub=1&sous_rub=665&page_mere=36&php_action_statics=statique&esp_statics=21&rub_statics=1&sous_rub_statics=3&page_mere_statics=6&page_fille_statics=

http://www.nouvelobs.com/dossiers/p1930/a5829.html

Le Nouvel Observateur Semaine du jeudi 1 novembre 2001 - n°1930 - Dossier

(...) " Les beurs parlent aux beurs, parlent des beurs. On n’en sort pas. Il faut être solide pour refuser la tentation communautaire. "Je ne veux pas être déterminée par mon origine", affirme Samia Ghali, conseillère municipale socialiste de Marseille. Elle a 33 ans. Est élue dans les quartiers Nord, où elle a grandi. Elle se méfie comme de la peste du grand débat sur la future grande mosquée, qui plonge Marseille ces jours-ci dans un océan de bonne conscience... "Mon oncle a animé une mosquée, je suis tout à fait pour que les gens aient des endroits décents pour prier. Mais cette symbolique fausse tout. Quand on aura construit la grande mosquée, on n’aura rien résolu. Parlons d’éducation, de soutien scolaire, de réhabilitation de logements! Cette manière de nous renvoyer à la seule religion est dangereuse. Je vois des gamines qui restent en tee-shirt sur la plage, des jeunes qui veulent aller en pantalon à la piscine... On régresse!" Ghali est une exception. D’aucuns lui reprochent de trop jouer le jeu de son parti. Elle assume tout. "La politique est une patience. Je milite depuis l’âge de 16 ans. Je ne suis pas ici pour me plaindre. Si je considère que je n’ai aucune chance, alors, tout est fichu." " (...) "A un moment donné, cela devenait fou, se souvient Samia Ghali. On ne parlait plus que du nombre d’Arabes sur les listes – ou de la mosquée. J’ai fait un communiqué pour dire que cette comptabilité était indigne. Je voulais dire qu’il n’y a avait pas d’Arabes ou de Français, mais des candidats, des politiques."

http://www.lepoint.fr/villes/document.html?did=128505

Le Point 28/03/03 - N°1593

La pasionaria

Conseillère municipale et communautaire (PS) - chargée de l'éducation et de la petite enfance à la mairie du 8e secteur -, cette militante a été, depuis dix-sept ans, de toutes les luttes. Pugnace, généreuse, elle sait les difficultés pour faire sa route dans un milieu - celui de la politique - où les coups bas ne manquent pas. Déjà, adolescente, elle s'est battue avec ses copains contre les ravages de la drogue ou encore pour dénoncer l'absence de structures pour les jeunes. Puis elle a adhéré au PS parce que la politique lui semblait la seule voie pour peser sur les décisions, changer les choses. A 33 ans, le nombre des causes auxquelles elle s'est consacrée atteste que, pour elle, s'engager est la plus simple manière d'être au monde.

http://www.nouvelobs.com/articles/p2050/a233348.html

Le Nouvel Observateur Semaine du jeudi 19 février 2004 - n°2050 - France

L’UMP ferme la porte aux beurs

Claude Askolovitch

(...) " Dans les Bouches-du-Rhône, une jeune femme de 35 ans, militante depuis vingt ans, Samia Ghali, s’impose comme une évidence. Conseillère municipale, spécialiste de l’éducation, elle va entrer au conseil régional et ses amis rêvent pour elle d’une candidature législative dans les quartiers Nord. "Je n’ai jamais voulu jouer la carte communautaire, affirme-t-elle, ni entrer dans le jeu d’autres politiques beurs, qui voulaient monter des réseaux, travailler ensemble pour la construction d’une mosquée, agir en lobby..." Ghali et les autres ne prouvent pas que la gauche a retenu toutes les leçons du passé. Mais au total, le PS semble avoir appris la réalité." (...)