débats sur le négationnisme du génocide arménien
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5000 Turcs manifestent en Belgique contre les provocations arméniennes
10 mai 2005
(Tête de Turc, 10.05.05) - Plusieurs milliers de personnes ont répondu à l'appel des organisations représentatives de la communauté turque de Belgique, qui ont organisé une marche de protestation, dimanche 7 mai 2005, dans la commune de Schaerbeek à Bruxelles, pour dénoncer la multiplication des provocations arméniennes depuis plusieurs semaines, la dernière en date ayant consisté à brûler un drapeau turc le 24 avril dernier devant le siège de l'Ambassade de Turquie dans la capitale belge.
Environ 5000 personnes se sont ainsi rassemblées Place de la Reine, à Schaerbeek. Brandissant des drapeaux turcs, les manifestants ont défilé dans les rues de la ville pour affirmer leur attachement à leurs couleurs nationales.
A noter la présence dans le cortège de plusieurs élus belges d'origine turque : les échevins Sait Köse et Nezahat Namli, le conseiller communal Sevket Temiz, et l'ex-candidate Hatice Ciftçi, tous membres du Mouvement Réformateur, ainsi que le conseiller communal anversois Ergün Top, membre du CD&V.
A cette occasion, Sevket Temiz a appelé la communauté turque à ne plus se taire face au lobbying arménien et à réagir contre un projet de loi actuellement en discussion au Sénat, qui risque d'être amendé sous le pression arménienne dans le sens d'une pénalisation de toute contestation publique de la thèse arménienne de "génocide". Si l'amendement défendu par les lobbyistes arméniens est adopté, il ne sera plus possible, en effet, de contester la thèse du "génocide" en Belgique, ni de rappeler les massacres de masse perpétrés par les Arméniens sur les populations musulmanes entre 1914 et 1922, ni encore de demander la reconnaissance de ces atrocités qui ont coûté la vie à des centaines de milliers de Musulmans, sous peine de se retrouver en prison ou d'être frappé de lourdes amendes.
De son côté, Sait Köse a rappelé que la Turquie avait proposé à l'Arménie de constituer une commission conjointe d'historiens pour faire toute la lumière sur la tragédie turco-arménienne de 1914-1922, et a estimé que la Belgique devait laisser Ankara et Erevan régler entre eux leur différend historique.
Malgré son absence à la manifestation, le secrétaire d'Etat bruxellois d'origine turque, Emir Kir (PS), a appelé quant à lui tous les hommes politiques belges d'origine turque à multiplier leurs efforts au sein de leurs propres partis politiques contre les allégations de prétendu "génocide" arménien, selon une information de la chaîne publique turque TRT-Int.
La Plate-Forme des Turcs de Belgique, à l'origine de cette manifestation, a regretté que la municipalité de Bruxelles n'ait pas autorisé la tenue de la marche dans le centre ville. Ses responsables ont dénoncé la duplicité des autorités municipales qui ont permis à des activistes arméniens de manifester devant l'Ambassade de Turquie, où ils ont pu brûler un drapeau turc en toute impunité, et qui ont refusé aux Turcs la possibilité de défiler dans le coeur de la capitale, les cantonnant au "quartier turc" de la commune de Schaerbeek.
D'autre part, il est à signaler que quatre politiciens belges d'origine turque (3 MR et 1 CdH) ont récemment publié dans le quotidien Hürriyet un appel au sujet des développements inquiétants en Belgique relatifs au prétendu "génocide" arménien. Parue dans l'édition du 7 mai du grand quotidien national turc, cette annonce invite à la constitution d'une "plate-forme au-dessus des partis politiques" afin de peser sur les évolutions préoccupantes en Belgique et contrer la propagande mensongère arménienne. Signé par l'échevin schaerbeekois Sait Köse (MR), le conseiller communal de Saint-Josse Halis Kökten (CdH), le conseiller communal schaerbeekois Sevket Temiz (MR) et la candidate aux élections législatives et régionales Belma Tek (MR), cet appel s'adresse "aux personnes d'origine turque engagées en politique et membres des formations politiques démocratiques en Belgique", et les invite à un rassemblement le mardi 10 mai dans une salle située à Saint-Josse.
Les élus belges d'origine turque qui ont publiquement contesté les allégations arméniennes de "génocide" sont aujourd'hui victimes d'une véritable chasse aux sorcières en Belgique, les activistes arméniens et turcophobes se livrant à une campagne de diffamation et de stigmatisation.
Avec Zaman (08.05.05), Hürriyet et TRT-INT (07.05.05)