Les Musulmans de Belgique
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revue de presse après l'interdiction

Polémique autour de la fête de l'Aïd en 2001


15 décembre 2000

Question écrite de Fatiha SAIDI à Monsieur Didier GOSUIN, Ministre chargé de l'Environnement et de la Propreté publique concernant La collecte de déchets de moutons à l'occasion de la fête du mouton

Monsieur le Ministre, En mars prochain les Musulmans de Belgique célèbreront la fête de l'Aïd-El-Kebir (communément appelée "fête du mouton". Pouvez-vous me dire, Monsieur le Ministre :

Par ailleurs, quelles sont les dispositions que vous prendrez pour permettre l'abattage rituel dans les meilleures conditions ? Les années précédentes, l'Agence Bruxelles Propreté a organiser, à l'occasion de la fête du Mouton, une collecte des déchets de moutons (viscères, peaux...).

Je vous remercie d'avance, Monsieur le Ministre, pour vos réponses.

Fatiha SAIDI
Députée ECOLO Pour toute information ou pour recevoir copie de la réponse à cette question mailto: fatiha.saidi@ecolo.be


http://www.irisnet.be/docs/Public/CONSEIL-RAAD/Cra/2001/01_26/crb2.pdf

CONSEIL DE LA REGION DE BRUXELLES-CAPITALE
SESSION ORDINAIRE 2000-2001
COMPTE RENDU ANALYTIQUE de la séance plénière du VENDREDI 26 JANVIER 2001
(après-midi)
C.R.A. (2000-2001) - N° 19

QUESTIONS D'ACTUALITE
de MM. Joël Riguelle, Mostafa Ouezekhti, Mme Amina Derbaki Sbai, MM. Michel
Van Roye et Mohamed Daïf (fête musulmane du sacrifice) et réponse de M.
Didier Gosuin, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale,
chargé de l'Environnement et de la Politique de l'Eau, de la Conservation de
la Nature et de la Propreté publique et du Commerce extérieur;

Présidence de Mme Magda De Galan, Présidente
- La séance est ouverte à 14 h.30'.

Mme la Présidente .- Toutes les questions d'actualité rela-tives
aux accords du Lambermont sont reportées à la séance
plénière du jeudi 1er février à l4 h 30. Les orateurs mandatés
auront trente minutes pour intervenir et dix minutes pour poser
leurs questions.

MOTION D'ORDRE

M. Dominiek Lootens-Stael (en néerlandais) .- J'avais
déposé une demande d'interpellation concernant le problème
des déchets d'abattage. Contre mon gré, cette demande a été
transformée en une question d'actualité par le Bureau élargi. Et
je constate à présent que ma question ne figure même pas à
l'ordre du jour.

Mme la Présidente.- Monsieur Lootens-Stael aurait dû
confirmer auprès des services qu'il maintenait sa question.

M. Dominiek Lootens-Stael (en néerlandais) .- Le Bureau
élargi a décidé de transformer ma demande d'interpellation en
question d'actualité. Je ne devais donc plus rien confirmer.

Mme la Présidente.- Le Bureau élargi a décidé d'effectuer
cette adaptation, ce qui implique que vous deviez reconfirmer
la question.

M. Dominiek Lootens-Stael (en néerlandais) .- Dans ces
conditions je maintiendrai ma demande d'interpellation et je la
redéposerai.

Mme la Présidente .- Je constate que Monsieur Lootens-Stael
n'était pas présent lors du Bureau élargi cet après- midi.
Je prends acte du fait qu'il redéposera son interpellation. Le
Bureau élargi se prononcera à nouveau sur ce point en temps
voulu.

QUESTIONS D'ACTUALITE
Fête musulmane du sacrifice

M. Joël Riguelle.- La presse a fait état de vos griefs adres-sés
à huit communes concernant le ramassage des déchets ani-maux.
Quels sont exactement les griefs que vous formulez? Un
comité de coopération ou de coordination a-t-il été mis en
place avec les huit communes concernées? Et si oui, pourquoi
pas avec les dix-huit communes, sachant que la communauté
musulmane est présente sur tout le territoire bruxellois?

M. Mostafa Ouezekhti .- Il s'agit là d'une préoccupation
et d'une compétence à trois niveaux; au niveau fédéral, préoc-cupation
sanitaire de la compétence de Mme Aelvoet, au
niveau régional, le ramassage sélectif et au niveau communal,
la question de l'abattage. Le 17 janvier, vous avez annoncé que
le système de ramassage sélectif ne sera pas reconduit. Par
ailleurs, les communes ayant la plus grande communauté
musulmane, comme Molenbeek, n'ont toujours pas répondu à
l'appel pour l'organisation de ce ramassage.
La fête a lieu le 5 mars. La communauté musulmane est
inquiète quant aux modalités d'application de l'abattage cette
année. Sera-t-il interdit, contrôlé? Des impôts seront-ils perçus
et, si oui, d'une manière égale entre les communes?

Mme Amina Derbaki Sbaï.- La fête du sacrifice sera célé-brée
le 5 mars par la communauté musulmane. La réflexion
jusqu'à présent n'a pas été à la hauteur de l'événement. 25.000
bêtes seront sacrifiées à Bruxelles à cette occasion. L'agence
Bruxelles Propreté va mettre des conteneurs à disposition des
abattoirs agréés uniquement. Quelles sont les raisons de cette
décision? Quelles dispositions comptez-vous prendre pour que
la fête se déroule dans de bonnes conditions?

M. Michel Van Roye .- En tant qu'ancien échevin de la
propreté publique, je suis sensible à ce problème. En disant que
vous ne mettrez pas de conteneur pour tous, vous risquez de
provoquer des dépôts clandestins dans la Région, ce qui empê-chera
une collecte sélective des déchets. Dans chacune des 19
communes, des musulmans voudront participer à cette fête. Il y
aura des transferts intercommunaux de frais à cette occasion.
Comment assurerez-vous une répartition régionale? La loi qui
a créé l'agglomération en 1971 permet la création et la gestion
d'abattoirs. C'est une piste à suivre.
Nous savons que cette fête a lieu chaque année. La fête du
sacrifice de l'année dernière avait donné lieu à une déclaration
de satisfecit de votre part mais en novembre, voire en décem-bre,
on a appris que les communes devraient s'arranger autre-ment.
Il ne s'agit pas exclusivement d'un problème de propreté
mais bien de la possibilité pour une communauté d'exercer la
liberté de culte reconnue par la loi.

M. Mohamed Daïf.- Y a-t-il eu des contacts préalables
avec des communes? Il faut améliorer la situation en instaurant
des abattoirs provisoires. Il serait sage de garder le système des
années précédentes qui a fait ses preuves. Mme la ministre m'a
dit hier qu'elle a envoyé une circulaire aux communes pour
assouplir les règlements. En êtes-vous informé?

M. Didier Gosuin, Ministre du Gouvernement de la
Région de Bruxelles-Capitale, chargé de l'Environnement et
de la Politique de l'Eau, de la Conservation de la Nature et de
la Propreté publique et du Commerce extérieur .- J'ai mis des
conteneurs à la disposition des communes qui le souhaitaient.
Nous savions que cette pratique n'était pas en conformité avec
la loi et que celle-ci ne permet pas le sacrifice à domicile et
s'avère très contraignante pour l'instauration d'abattoirs tem-poraires.
C'est la raison pour laquelle en 1998 j'ai appelé les
communes à se saisir de ce problème. Si nous reconnaissons la
religion musulmane, il faut que la loi permette ses rites. Nous
devons sortir de l'hypocrisie. Il faut éviter que certains puis-sent
prétendre que des citoyens vivent impunément dans l'illé-galité.
J'ai poussé les communes à agir dans ce sens. Aucune
commune n'a répondu à ce prescrit légal et au courrier que j'ai
envoyé. J'ai rappelé ce courrier à de multiples reprises. Au niveau fédéral,
j'ai demandé la tenue de conférences intermi-nistérielles
pour légiférer en tenant compte de ces données.
A la date du 15 décembre 2000, trois communes seulement
avaient fourni une réponse. Dans l'intervalle, une circulaire
avait été prise qui rendait impossible le transport de moutons
par les individus. En mettant autant de conteneurs que l'année
passée, on permettra la bonne tenue de la fête. J'ai reçu, à titre
officieux encore, une modification des arrêtés comme nous le
demandions qui assouplit les conditions d'abattage et de trans-port.

M. Mostafa Ouezekhti .- Nous n'avons pas eu copie ni
connaissance de cette circulaire que vous dites avoir envoyée
aux communes. Nous suivrons ce dossier de près, même si
vous estimez qu'il évolue favorablement.

Mme Amina Derbaki Sbaï .- Je remercie le ministre pour
ses initiatives. Cependant, connaissant le visage de la popula-tion
bruxelloise, nous aurions pu prendre nos responsabilités
plus tôt. En France, l'organisation de l'abattage rituel se
déroule sans problème.

M. Michel Van Roye .- Je ne me rappelle pas avoir reçu de
lettre de votre part ni en 1998 ni en 1999. Le seul courrier reçu,
en novembre 2000, était plutôt comminatoire et disait qu'en
l'absence de création d'abattoirs, vous ne placeriez plus de
conteneurs. Auparavant, vous ne demandiez aux communes
que de localiser des endroits possibles pour installer des conte-neurs
et d'assurer la surveillance des dépôts. Comment assu-rez-
vous une certaine solidarité communale? Par exemple, que
vont faire les musulmans d'Auderghem? Peuvent-ils compter
sur un accès aux abattoirs dans d'autres communes?

M. Mohamed Daïf.- L'Islam est reconnu en tant que reli-gion
officielle depuis 1974. Elle compte sur une représentation
depuis deux ans. Il est donc grand temps, comme vous le
disiez, de sortir de l'hypocrisie et d'assurer à la communauté
musulmane les moyens nécessaires au respect du culte.

M. Didier Gosuin, Ministre du Gouvernement de la
Région de Bruxelles-Capitale, chargé de l'Environnement et
de la Politique de l'Eau, de la Conservation de la Nature et de
la Propreté publique et du Commerce extérieur .- Il y aura
autant de conteneurs que l'année précédente. Nous serons en
mesure d'accueillir le même tonnage. Nous insisterons pour
que les communes installent des abattoirs temporaires. Depuis
trois ans, les échevins ont été alertés du problème.



Invitation à une rencontre avec les parlementaires concernant la fête musulmane du sacrifice.

Suite aux nouvelles directives reçues par les communes de la région bruxelloise.

Vu que les dites directives sont de nature à rendre ce rituel impossible et gâcher ainsi la Fête.

Etant donné que les dispositions prises l'année demiere étaient relativement satisfaisantes, la communauté musulmane s'interroge sur les vraies raisons de ce revirement incompréhensible.

Au lieu d'améliorer le dispositif expérimenté déjà l'année demiere, les ministres concemés adoptent une attitude qui place les communes et la communauté musulmane dans une situation confuse impossible a gérer.

Pour débattre de tous les aspects de ce problème,

-chercher des solutions,
-identifier les acteurs au niveau local, régional et fédéral,
-adresser un message clair et ferme aux responsables politiques,

nous organisons une rencontre avec les parlementaires issus de notre communauté.

Sont invités a ce débat :
Mohamed Daif, Sfia Bouarfa, Mohamed Azzouzi, Mahfoudh Romdhani (PS), Fatiha
Saidi, Fouad Lahssaini (Ecolo), Mostafa Ouezekhti, Amina Derbaki Sbai (PRL-FDF)

Le vendredi 9 février à 19h, dans les locaux de la FGTB Rue Watteeu, 2-6 à 1000 Bruxelles

Les organisateurs sont:
Mohamed El Youssoufi, Ahmed Bakkali, Mohamed R'baibi, Jadir Ben Allel, Ahmed Bouda, Najat Saadoune, Abdelghani Benmoussa, Ghitah Bennis, Abdelhamid Ghanoui, Fatima Moussaoui et Saïd Jibet.

Editeur responsable: Ahmed Bakkali, 92 av. du Parc à 1060 Saint Gilles


Compte-rendu synthétique de la soirée

présents sur le podium: Tamimount ESSAIDI (échevine Ecolo à Schaerbeek), Amina DERBAKI SBAÏ (députée régionale et communautaire FDF et conseillère communale à Bruxelles), Mostafa OUEZEKHTI (député régional PRL, conseiller CPAS à Schaerbeek), Nordine MALOUJAHMOUNE (président de l'Exécutif des Musulmans de Belgique), Mohamed DAÏF (député régional et communautaire, sénateur fédéral PS, conseiller communal à Molenbeek), Mahfoudh ROMDHANI (député régional PS, conseiller communal à Bruxelles), Mohamed AZZOUZI (député régional PS, conseiller communal à Saint-Josse)

N.B.: les organisateurs avaient envoyé des invitations aux élus par fax et n'ont pas attendu leurs réponses avant de diffuser les tracts annonçant le débat, les deux députés régionaux Ecolo, Fatiha SAÏDI et Fouad LAHSSAINI, avaient déjà pris des engagements pour la date prévue, ce qui explique la présence à leur place de Tamimount ESSAÏDI

Nordine MALOUJAHMOUNE a informé le public que l'Exécutif avait déjà rencontré la ministre de la Santé Magda AELVOET suite à la plainte de Gaia concernant l'abattage à domicile. Pour lui, la fête doit avoir lieu, mais il faut une bonne entente entre les autorités et les Musulmans. Les arrêtés permetatnt l'organisation d'abattoirs communaux temporaires ont mis du temps à être promulgués parce que la loi interdit l'abattage rituel à domiicle. Cette interdiction n'est pas nouvelle, mais avant on fermait les yeux. Maintenant, il y a eu souhait de faire respecter la loi. Le ministre GOSUIN n'a pas voulu que les conteneurs soient considérés comme une incitation à enfreindre la loi et depuis le mois de septembre des discussions ont eu lieu avec les communes, mais comem cela se passait au moment des életcions ça a posé problème, et l'arrêté a été publié seulement en janvier. Il y a eu des discussions entre l'Exécutif et Madame AELVOET, ainsi qu'entre l'Exécutif et Monsieur GOSUIN. L'arrêté sur le transport des animaux vivants a quant à lui été publié en décembre, il est contesté même par les éleveurs. Une note interprétative de la Ministre en reporte l'application à septembre 2001. Il faut encourager les Musulmans à se rendre dans les lieux d'abattage, l'Exécutif doit s'occuper de trouver des sacrificateurs et des aidants. Après la fête, il faudra redébattre de cette question parce que 25.000 moutons dans une ville ça pose prolbème...

Mostafa OUEZEKHTI: On peut se féliciter du débat qui a eu lieu à tous les niveaux, remercier le président de l'Exécutif, M. DAÏF au Sénat, Mahfoudh, Amina et Fatiha SAÏDI à la région. On n'a pas réglé tout le problème mais on a évité un blocage, il faudra poursuivre la discussion par la suite, il y a notamment un risque sanitaire qu'il faut prendre en considération.

Mohamed DAÏF (s'exprime en arabe)

Tamimount ESSAÏDI: Rien n'avait été préparé par le précédent collège à Schaerbeek, mais ça avance, il y a maintenant un lieu d'abattage, c'est l'Exécutif qui fournira les sacrificateurs. Il faudra installer quelque chose de durable, pas juste avant la fête.

Mohamed AZZOUZI: Nous, on essaie de souligner les lacunes au niveau de la législation, d'être des intermédiaires de la communauté musulmane en particulier tout en disant aux gens qu'il faut respecter la loi: l'abattage est permis, mais dans des lieux précis, c'est fondamental.

Amina DERBAKI SBAÏ: Il serait aussi important de tenir compte de ce que nous pouvons et ne pouvons pas faire, ne pas ouvrir une quelconque porte à des partis d'extrême-droite qui diraient qu'on jette les déchets un peu partout: il faut respecter la loi et tout ce qui en découle.

Mahfoudh ROMDHANI: s'exprime en arabe (e.a. attribue le déblocage du problème à une rencontre personnelle qu'il a eue avec la ministre AELVOET)

Boubker NGADI (membre de l'Assemblée constituante des Musulmans): Je remercie tous nos élus sans exception, parce que chez nous il y a un vrai problème, c'est la communication. Il font ce travail pour nous et pour tous les citoyens de Belgique. Nous devons aider nos élus. Il faudrait par ailleurs qu'on soit dorénavant en mesure de faire faire une étude par des chercheurs pour chaque sujet.


Mohamed EL KHATTABI (chef de groupe Ecolo à Schaerbeek) était également présent, il est intervenu après mon départ, il m'a envoyé un texte qu'il me semble intéressant de reproduire ici :

"Durant cette soiree où l'on s'est rendu compte du déficit de communication qui a caractérisé ce dossier, déficit des autorités communales, régionales, fédérales ainsi que de l'Exécutif des Musulmans, les personnes présentes ont fait part de leur désarroi face à une situation qui leur semble confuse sur un plan pratique (ce qui est permis?, ce qui ne l'est pas?, où abattre sa bête?, que faire des restes?, quelle démarche administrative effectuer?, pourquoi ce changement cette année ?). D'autant que certaines personnes ont répandu (volontairement ?) de fausses informations. Les participants ont été assez sévères envers les élus d'origine musulmane (encore présents), leur reprochant la facon dont est géré le dossier. Daif a donné (verbalement) une liste des différents lieux d'abattage sur Bruxelles.
En fin de soirée une personne s'est plainte qu'à la tribune il n'y avait plus que 3 politiques (Tamimount ESSAÏDI, Mohamed AZZOUZI et DAÏF).
Enfin j'ai fait une intervention à la fin car quelque chose me dérangeait, je vais essayer de te le reproduire

" Ce soir, on a été très durs avec les femmes et hommes politiques présents mais cela fait partie de leur fonction. J'ai toutefois un malaise par rapport à cela : je vote depuis plusieurs années, et quand je vote aux communales ou aux régionales je vote pour exprimer mes opinions sur les questions sociales, économiques, environnementales, etc.
Mais j'ai aussi voté pour l'Exécutif pour qu'il s'occupe de la gestion temporelle de l'Islam en Belgique. Donc, demander aux élus d'origine musulmane de gérer cette question ne serait-ce pas un mélange des genres, meme si rien ne les empêche d'intervenir sur cette question ? Cela ne devrait-il pas être la fonction de l'Exécutif dont c'est la mission ? Alors ma question est : que fait l'executif depuis son installation ? "

Réponse : "nous n'existons que depuis 15 mois et nous n'avons pas de moyens" (Nourdine s'est plaint de devoir taper lui-même son courrier !!)
Une personne a fait, il me semble, une bonne intervention en disant que si les politiques doivent intervenir dans ce dossier cela ne doit pas être seulement les 'élus musulmans' mais tous les élus démocrates.

Pour conclure , cette soirée n'a fait que confirmer qu'il était urgent de débattre de la question et de trouver des solutions à long terme. Je peux te confirmer qu'il est prévu un débat sur la question a Schaerbeek apres la fête "


Le lendemain, samedi 10 février vers 14h45 Fatima Moussaoui (Secrétaire nationale à l'intégration du PSC, membre du Bureau Politique de ce parti, candidate à la Chambre en 1999 et aux communales à Anderlecht en 2000) a brièvement évoqué ce débat pendant son émission hebdomadaire sur Radio Al Manar, elle a notamment exhorté les Musulmans à "tuer le mouton à la maison", en prétextant que "de toute façon la police fermerait les yeux étant donné que les nouvelles majorités communales venaient seulement d'être mises en place et ne voudraient pas se rendre impopulaires" !


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