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[article de wikipédia, repris le 06/02/2008]

Sophia Chikirou est une femme politique française, d'origine algérienne[1], exclue du Parti socialiste et membre de la Gauche moderne.

Elle est membre du conseil national du PS depuis novembre 2005, porte-parole de Laurent Fabius dans le cadre de la campagne de ce dernier pour être investi par les militants socialistes pour les élections présidentielles de 2007[2]. Candidate à l'investiture des militants de la 21e section du Parti socialiste, elle a annoncé, le 11 juillet 2006, le maintien de sa candidature, malgré la désignation par le Bureau national du Parti socialiste, de George Pau-Langevin, ancienne présidente du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples le 11 juillet 2006. La candidature de George Pau-Langevin ayant été justifiée au nom de la représentation des Antillais vivant en métropole à l'Assemblée nationale. Suite à sa candidature et celle de Michel Charzat, elle s'est fait exclure du parti ainsi que M. Charzat ; en novembre 2007, elle rejoint le mouvement de la Gauche moderne.[3] Elle a ensuite tenté d'être investie par l'UMP comme tête de liste aux municipales de 2008 dans le XXème arrondissement de Paris, et c'est à nouveau un Antillais qui lui a été préféré [4]

Sophia Chikirou est l'auteur de « Ma France laïque (pour en finir avec les communautarismes) » publié par La Martinière.

Référence
  1. Djaffar Benmesbah, « Sophia Chikirou: L’enfant terrible du 20e », 25 février 2007 (date erronée sur le site), Kabyles.net. Consulté le 2008-01-21
  2. Sophia Chikirou: Pourquoi j'ai rejoint Laurent Fabius, 24 juin 2006. Consulté le 2008-01-21
  3. L'intervention de Jean-Marie Bockel à l'occasion de la conférence de presse de lancement de La Gauche Moderne, blog officiel de la gauche moderne, 28 novembre 2007.
  4. Anna Borrel, « Sophia Chikirou, élue PS passée de la diversité à la dissidence », 17 décembre 2007, Marianne. Consulté le 2008-01-21


Lien externe 



http://www.minorites.org/article.php?IDA=16868

Christine COURCOL, La 21ème circonscription de Paris, noeud gordien pour le PS et les minorités ethniques antillaise et maghrébine, AFP, jeudi 6 juillet 2006, 19h52

PARIS (AFP) - La direction du PS va devoir trancher le noeud gordien de la 21ème circonscription de Paris, devenue, avec une compétition entre une Antillaise pro-Hollande et une beur fabiusienne, un concentré des rivalités entre socialistes pour les législatives.

La 21ème, dont Michel Charzat, le maire fabiusien de l'arrondissement, est député sortant, recouvre la majeure partie du XXe. Pour 2007, la direction du parti a décidé de réserver cette circonscription à une femme, conformément à une décision déjà prise en 1997.

Après contestations, Michel Charzat laissait la place, sous la promesse du premier secrétaire François Hollande qu'il y aurait vote des militants. Selon lui, ils devraient soutenir à une forte majorité la candidature de Sophia Chikirou, son assistante parlementaire de 27 ans.

Cependant, il y a au total pas moins de sept candidates en lice, dont une bénéficie du soutien actif du maire de Paris Bertrand Delanoë et du secrétaire fédéral Patrick Bloche : George Pau-Langevin, ancienne membre de la direction du MRAP, qui milite depuis une vingtaine d'années dans le XXe. Guadeloupéenne et proche de François Hollande, elle est déléguée à l'Outre-mer de la mairie de Paris.

En sa personne, le PS souhaiterait que soit représentée à l'Assemblée l'importante communauté des domiens de métropole. Et il veut qu'elle soit candidate à Paris: ce serait "un drôle de message si on envoyait cette militante parisienne en banlieue ou en province", note Patrick Bloche.

Il propose que soit présenté au vote des militants un "ticket", avec George Pau-Langevin en titulaire et Sophia Chikirou ou une autre des candidates en suppléante.

"J'essaie de combiner plusieurs facteurs: diversité, démocratie, rassemblement", dit Patrick Bloche.

Une proposition qui s'est heurtée à une fin de non-recevoir des fabiusiens, qui avaient déjà voté samedi, lors de la convention nationale, contre la liste des investitures pour les législatives.

"Je n'accepterai pas cette parodie, ce vote à l'albanaise", a dit à l'AFP Sophia Chikirou.

Affirmant que sa candidature "n'est pas celle d'une beurette, mais seulement d'une socialiste", elle dit qu'elle ne cédera "pas une parcelle de terrain pour une dérive communautariste", qu'elle qualifie aussi de "surenchère ethnique".

Claude Bartolone, lieutenant de Laurent Fabius, a assuré aussi qu'il n'était "pas question qu'on participe à ce genre de transaction, après les engagements pris par la direction".

Michel Charzat affirme qu'il sera candidat contre le candidat officiel du parti, si le PS persiste dans son attitude.

Patrick Bloche, qui soupçonne M. Charzat de "clientélisme", parle de "chantage" et de "gesticulations". "S'il se présente en dissident, il court le risque évident de tout perdre", dit-il.

Après réunion de la commission électorale du parti, le bureau national prendra une décision mardi. "Laissons la commission électorale travailler, on va essayer de trouver une solution consensuelle", dit François Hollande, pour calmer le jeu.

Il note quand même que la candidature de George Pau-Langevin est "souhaitée par beaucoup de socialistes".



mercredi 12 juillet 2006, 18h40
Législatives à Paris: hostilités ouvertes au PS dans le XXe arrondissement
Par Thierry MASURE
http://fr.news.yahoo.com/12072006/202/legislatives-paris-hostilites-ouvertes-au-ps-dans-le-xxe-arrondissement.html

PARIS (AFP) - Les hostilités sont désormais ouvertes à Paris entre fabiusiens et hollando-jospinistes, avec la décision d'une jeune femme proche de Laurent Fabius, Sophia Chirikou, de se présenter aux législatives face à la candidate imposée par la direction dans l'est parisien.

Le conflit est aussi analysé au PS comme un épisode de la lutte d'influence entre présidentiables, à quatre mois de la désignation du candidat socialiste à l'Elysée en 2007.

Après deux mois d'un feuilleton émaillé de rebondissements, le Bureau national (BN) du PS a décidé de retenir dans la 21e circonscription de la capitale (XXe arrondissement) la candidature de George Pau-Langevin, ex-présidente du MRAP, proche du maire de Paris Bertrand Delanoë.

Cette avocate de 58 ans sera en métropole la seule candidate PS originaire de l'outre-mer, et la seule candidate noire de ce parti, avec Safia Otokoré dans les Yvelines.

Député sortant, maire du XXe, Michel Charzat (courant Fabius) avait accepté, au nom de la parité, de céder la place à une femme, en échange d'un engagement de M. Hollande d'organiser un vote militant sur le choix de la candidate.

Il soutenait la candidature de son assistante parlementaire Sophia Chikirou, 27 ans, l'une des "équipières" de Laurent Fabius en campagne pour l'investiture présidentielle.

"Une consultation" par vote des adhérents du PS dans la 21e sera certes organisée. Mais "son statut n'est pas clairement fixé", selon le premier secrétaire fédéral Patrick Bloche, de sorte qu'on ignore ce qui se passerait si la candidature de Mme Pau-Langevin n'était pas avalisée.

Cette décision venue d'en haut obéit officiellement à la volonté de la direction socialiste de présenter en métropole une quinzaine de candidats incarnant "la diversité" de la société.

Dans une intervention devant le Bureau national qualifiée de "très dure" par plusieurs participants, Laurent Fabius a accusé le premier secrétaire de renier l'engagement pris de confier aux adhérents le choix du candidat. Il a affirmé qu'il ne pouvait dès lors "plus faire confiance" aux décisions de la direction et du BN.

François Hollande a fait valoir, selon le porte-parole PS Julien Dray, que "les conditions du vote envisagées n'étaient pas réunies, car le climat n'était pas apaisé".

Un accord unanime s'était pourtant dégagé dans la 21e sur la liste des adhérents habilités à voter, après des mois de litiges.

Pis, ce conflit entre sensibilités a dégénéré en polémique sur la position "communautariste", selon les fabiusiens, de Mme Pau-Langevin. "Il faut aussi des Noirs vivant en métropole à l'Assemblée", avait-elle déclaré à la presse, heurtant les tenants d'une laïcité sans concession, pour qui compte "ce qui rassemble et non ce qui différencie les citoyens en fonction de leur origine ou couleur de peau".

Mercredi, Sophia Chirikou a affirmé, dans une conférence de presse avec M. Charzat, qu'elle maintiendrait "sa candidature quoi qu'il arrive".

"J'espère qu'elle reviendra à la raison", a réagi Patrick Bloche.

Une militante du XXe arrondissement proche de M. Hollande voit dans l'option Pau-Langevin la main de Bertrand Delanoë. "Ce sont des règlements de comptes politiques, c'est le réseau Jospin, tout ça", a-t-elle déclaré en requérant l'anonymat. "La présidentielle est derrière", a-t-elle ajouté.

Au sein du courant majoritaire, la manière dont François Hollande a traité l'affaire est critiquée. "Sa méthode - croire qu'avec le temps, les problèmes se résoudront - trouve ses limites", regrette un député parisien.


http://www.marianne2007.info/Bataille-entre-socialistes-dans-la-21eme-circonscription-de-Paris_a1416.html

Bataille entre socialistes dans la 21ème circonscription de Paris

Deux candidats socialistes (George Pau-Langevin et Michel Charzat) s'affrontent dans une circonscription gagnée d'avance. A moins que...

Pour le Parti socialiste, la 21ème circonscription de Paris est une circonscription de rêve. Ségolène Royal y avait fait, avec 62% des suffrages au second tour de l'élection présidentielle, son meilleur score obtenu dans une ville de plus de 50 000 habitants. Mais la présence de deux candidats socialistes au premier tour leste la victoire annoncée de la gauche. Sur fond de lutte entre les tenants de la « diversité » et les pourfendeurs du « communautarisme », et plus encore, entre Jospiniens et Fabiusiens.

Une gauche exaspérante ?
De quoi dérouter les électeurs de gauche rencontrés sur le marché de la Place de la Réunion :« Vous avez vu l'état de la gauche ? Est ce que c'est le moment de nous faire un coup comme ça ? » demandait dimanche dernier une habitante à George Pau-Langevin, la candidate officiellement investie par le PS.

Quelques mètres plus loin, des affiches présentent l'autre candidature « socialiste », celle de Michel Charzat, en campagne contre l'avis de la rue de Solferino. Après avoir renoncé à se présenter en mars dernier, ce proche conteste la légitimité de la candidate guadeloupéenne. Et voit dans le soutien que lui a apporté François Hollande, le signe d'une «dérive électoraliste et communautariste du Parti ». Preuve en est, à ses yeux, cet argument avancé par sa concurrente, au plus fort de la bataille fratricide en juillet dernier : « il faut aussi des Noirs vivant en métropole à l'Assemblée » avait estimé George Pau-Langevin.

Le PS peut-il perdre ?
Pour compliquer l'affaire, Sophia Chikirou, la candidate soutenue par le député sortant répondait aussi aux critères de « renouvellement et de diversité » privilégiés par la rue de Solferino. Mais « le bureau national qui avait promis qu'un vote des militants viendrait ratifier la candidature de George Pau-Langenvin n'a jamais tenu parole » explique Michel Charzat. Persuadé que sa collaboratrice, Sophia Chikirou, avait été injustement écartée, le patron du XXème a donc décidé de se lancer dans la mêlée.

De son côté, George Pau Langevin, se défend de tout calcul politicien : « Le PS avait décidé de laisser la place à la diversité et au renouvellement. Mais moi je suis socialiste, un point c'est tout. On a essayé de me décrédibiliser en disant que j'étais là pour capter le vote d'Outre-mer. C'est ridicule, comme si 3 ou 4 000 voix des ultramarins permettaient de me faire élire » ironise cet avocate de 58 ans. A l'entendre, la candidature Charzat relève de la « folie » d'un baron local : « ce qui choque les gens, c'est le non respect de la règle de non-cumul des mandats que nous défendons ». Et de rappeler que le maire du XXème « est élu depuis trente ans. Alors que moi je n'ai pas fait de plan de carrière. Je me suis même écarté de la politique avant d'y revenir après les émeutes de 2005 » explique la candidate.

Dans cette campagne fratricide, la candidature UDF-Modem du centriste Didier Bariani ou celle de l'UMP Raoul-Marc Delamarre peuvent-elle l'emporter ? C'est peu probable. Michel Charzat affirme qu'il se désistera au second tour « sans hésitation » si sa rivale arrive devant lui. George Pau-Langevin annonce pour sa part, qu'elle se contentera de faire ce que lui « dit le Parti ».

Mardi 22 Mai 2007
Octave Bonnaud


http://www.quelcandidat.com/index.php?option=com_content&task=view&id=4243&Itemid=84

depeches AFP

21ème circonscription de Paris: la situation s'envenime entre socialistes

PAR LA RÉDACTION 01-06-2007

La situation s'envenime dans la 21ème circonscription de Paris, avec des actions en justice en série émaillant le duel fratricide entre la candidate investie par le PS, George Pau-Langevin, et Michel Charzat, député sortant et candidat dissident.

Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, a annoncé vendredi une action en justice contre Michel Charzat, récemment exclu du PS, "afin de faire cesser l'exploitation de son image et de sa notoriété par un candidat qu'il ne soutient pas". Il visait une photo reproduite sur site internet et sur tract, le représentant aux côtés du maire du XXème arrondissement.

Bertrand Delanoë souligne que, dans la 21ème circonscription (est du XXème), il soutient George Pau-Langevin et entend "contribuer puissamment" à son succès.

Il rappelle qu'une "campagne électorale doit se faire dans le respect strict des valeurs morales et exclure des méthodes aussi contestables".

Selon Michel Charzat, interrogé par l'AFP, "ce n'est pas devant les tribunaux mais devant les électeurs qu'on règle ces problèmes politiques crées par M. Delanoë en imposant Mme Pau-Langevin dans le XXème".

"Il n'y a aucun problème. Il ne veut pas de sa photo avec moi, je la retire. Il m'aurait passé un coup de fil, cela aurait été réglé dans l'heure", a-t-il assuré, relevant qu'il avait fait retirer la photo litigieuse de son site et que "demain il n'y aura plus de tracts" avec celle-ci.

Dans l'entourage de M. Delanoë, on précisait vendredi soir que "la voie amiable avait été privilégiée avant d'en venir au référé", avec une mise en demeure envoyée à Michel Charzat le 30 mai.

Accusé d'avoir détourné le blog de sa concurrente sur internet, Michel Charzat avait été condamné jeudi à 1 euro de dommages et intérêts et à 1.500 euros au titre de réparation, ainsi qu'aux dépens.

M. Charzat a pour sa part demandé à son avocat "d’introduire sans délai une procédure de référé afin qu’il soit mis fin aux affichages sauvages organisés par Mme Pau-Langevin" avec ses affiches officielles, "un délit puni d’une amende de 9.000 euros".

Le PS a investi Mme Pau-Langevin, membre du cabinet du maire de Paris, dans cette circonscription, l'une des plus à gauches de Paris (62% pour Ségolène Royal le 6 mai), que le PS a réservée à une femme.

M. Charzat, qui avait réclamé un vote des militants de la 21ème circonscription, s'est maintenu et a été exclu du PS, ainsi que sa suppléante Sophia Chikirou. Proche de Laurent Fabius, il avait dénoncé une manoeuvre visant à éliminer "une minorité politique".

http://www.libe.fr/actualite/politiques/257193.FR.php

Charzat, exclu du PS, mais pas sans soutiens
Quilès et Joxe défendent le député sortant de la 21e circonscription de Paris.
Par Laure EQUY
QUOTIDIEN : jeudi 31 mai 2007

C'est presque devenu un classique. A Paris, la 21e circonscription, en gros le XXe arrondissement, est une habituée des conflits de famille au PS. L'édition 2007 des législatives ne fait pas exception, avec le même personnage central : Michel Charzat, député sortant et maire de l'arrondissement.
«Vieil ami».
Exclu du PS pour s'être présenté face à la candidate officiellement investie, George Pau-Langevin, Michel Charzat a, hier, voulu montrer qu'il ne bataillait pas seul contre la direction du parti. Ses invités du jour : deux figures historiques du PS, Paul Quilès et Pierre Joxe. «Oh ! M. Quilès, je me rappelais plus», s'exclame une passante, sur le marché jouxtant la mairie. Le député du Tarn vient rappeler l'implantation ancienne de son «vieil ami» dans ce fief socialiste. Et  ne mâche pas ses mots à l'égard de la direction du PS, qu'il accuse de «décisions partisanes». «on cherche à écarter des fabiusiens, ça crève les yeux.» Pierre Joxe, membre du Conseil constitutionnel, sort discrètement de son devoir de réserve. «En théorie, je ne dois pas participer à la campagne», explique-t-il, mais «dire que la démocratie doit être respectée au sein du PS n'est pas blasphématoire». Il assure que Michel Charzat ne peut être exclu du parti «sans la mise en oeuvre de procédures très précises».
«Caprice».
Cette mise au ban du député est l'ultime rebondissement d'une longue saga, sur fond de conflit entre courants. C'est en juillet 2006 que George Pau-Langevin, guadeloupéenne pro-Hollande, a été investie par la rue de Solferino dans cette circonscription réservée à une femme représentante des minorités. Après avoir soutenu la candidature de son assistante parlementaire Sophia Chikirou, Michel Charzat demande une ratification par les militants. Sans l'obtenir. Il décide, dans la foulée du 6 mai, de se représenter. Un «caprice d'enfant à qui l'on a confisqué son jouet», raille son adversaire. Chargée des associations à la mairie de Paris, Langevin se défend d'être novice ou parachutée. Considérant Joxe et Quilès comme des soutiens «pas représentatifs du PS d'aujourd'hui», elle voudrait voir «des gens qui ont été bons il y a vingt ans laisser la place à des femmes». Alors que Charzat a proposé hier un débat public, la candidate répond : «Perd-il de vue que notre principal adversaire est la droite ?»