Suffrage Universel |
Citoyenneté, démocratie, ethnicité et nationalité en France |
Elus français métropolitains d'origine non-européenne: communes et communautés de communes - départements - régions - Assemblée nationale - Sénat - Parlement européen |
Elections: 1995 - 1998 (rég.) - 2001 (mun.) - 2001 (cant.) - 2002 (lég.) - 2004 (rég.) - 2004 (cant.) - 2004 (eur.) - 2004 (sén.) - 2007 (lég.) - 2008 (mun.) |
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Il n'y a eu depuis l'indépendance de l'Algérie jusqu'au 8 mai 2002 aucun ministre, secrétaire d'Etat, député ou sénateur d'origine maghrébine musulmane. Il y a eu des députés et des sénateurs algériens musulmans sous la IVème République et au début de la Vème, et même une secrétaire d'état, Nafissa SID-CARA. Le gouvernement provisoire (avant le deuxième tour des législatives de juin) de droite mis en place par le président Jacques CHIRAC sous la houlette du sénateur Jean-Pierre RAFFARIN le 8 mai 2002 comprend l'eurodéputée Tokia SAIFI (Démocratie Libérale/Génération Ecologie) en tant que secrétaire d'Etat au développement durable.
Le Parti Socialiste compte un nombre
important d'élus et de militants d'origine
maghrébine musulmane, mais n'a jamais jugé utile
à ses intérêts de présenter
un candidat de cette origine à une place éligible
au niveau national, que ce soit dans une circonscription
détenue par ce parti au scrutin majoritaire, ou en bonne
place sur une liste au scrutin proportionnel de 1986. Même au
niveau des élections au Parlement Européen, ce
parti n'a fait élire qu'une seule
eurodéputée d'origine maghrébine
musulmane en 1984, éjectée de la liste PS aux
élections suivantes de 1989.
En septembre 2001, le conseiller municipal PS (qui a rendu sa carte
quelques semaines plus tard) marseillais Tahar RAHMANI remettait
à François HOLLANDE, premier
secrétaire de ce parti, une note intitulée "Réflexion sur le
comportement et l’expression des populations
d’origine arabo-musulmane de France". D'autres
notes, rapports, lettres collectives ou individuelles, entretiens en
tête-à-tête ou en ateliers ont averti
depuis des années la direction du PS des erreurs qu'ils
commmettaient vis-à-vis des Français d'origine
maghrébine musulmane, en vain. L'entêtement des
dirigeants successifs de ce parti à poursuivre dans une
ligne conduisant à un ressentiment croissant de cette partie
de la population à son égard a fait l'objet de
quelques analyses, toutefois un élément qui ne
peut être négligé est le positionnement
systématiquement pro-israélien de la SFIO et,
depuis 1972, du PS, dont de nombreux dirigeants et élus ont
exprimé publiquement et de façon
répétée leur soutien à
l'Etat d'Israël, que ce soit pour des motivations
communautaires ou autres (voir ici).
Quelques résultats du premier tour
Il n'y a que deux candidates, toutes
deux PS, qui ont accédé au second tour, Mouna
Viprey à Montreuil, qui s'est maintenue contre un sortant
PC, a été exclue du PS entre les deux tours et a
quand même obtenu 47,77% des voix, et Souhila Nador dans les
Hauts-de-Seine, qui a obtenu 31,48% contre un candidat UMP.
sources des
résultats:
Le Monde - Le Figaro
voir aussi les
députés français nés au
Maghreb ou hors de France en 1997 et en 2002
1. Candidats des partis
représentés au Parlement
UMP
Lynda Asmani (20ème Paris, sortant PS Cambadélis)
4.070 (11,40%) (éliminée, un candidat divers
droite est arrivé 2ème après le
candidat PS sortant)
PS
Mouna Viprey (7ème Seine-Saint-Denis) 1er tour 5.610
(21,43%); 2nd tour 9.715 (47,77%)
Souhila Nador (7ème Hauts-de-Seine, sortant UMP qui ne se
représentait pas) 1er tour 10.413 (19,99%); 2nd tour 14.013
(31,48%)
Bariza Khiari (15ème Paris, sortant UDF) 2.344 (9,26%)(Farid
Smahi, FN, se présentait également: 1.434 -
5,67%)(2ème tour: entre un UDF sortant et un UMP)
UDF
Yasmina Benchohra Sardanac (3ème c. Bas-Rhin, Strasbourg,
sortant UMP) 155 voix (0,43%)
Malika Maalem ["Malika Marlène"](13ème
Seine-Saint-Denis, sortant PS) 0 voix (!)
Verts
Djamila Sonzogni (6ème Haut-Rhin, Mulhouse, soutenue par PS
et PRG, sortant UMP) 6.913 (17,65%) (à cause du fort taux
d'abstention, elle n'a pas obtenu le quorum par rapport aux
électeurs inscrits, elle ne peut participer au second tour;
la candidate FN est arrivée 2ème, avec seulement
277 voix de plus qu'elle)
Olivier (Abdou) Taoumi (2ème Hérault,
Montpellier, sortant PS - Frêche) 2.089 (5,57%)
Ahmed Benferhat (14ème Rhône,
Vénissieux, sortant PC) 1.354 (5,11%)
Slimane Tir (8ème Nord, Roubaix, sortant PRG) 1.050 (2,95%)
Mezhoura Naït Abdelaziz (2ème Ardennes, sortant PS)
569 (1,61%)
Nasser Achour (23ème Nord, Maubeuge, sortant UMP) 602 (1,57%)
PRG
Miloud Sebeibit (7ème Isère, sortant UMP) 2.314
(4,21%)
Omar Mahi (4ème Seine-Saint-Denis, sortante PC) 424 (1,86%)
PCF
Karim Helal (3ème Rhône, Lyon, sortant UMP) 991
(2,59%)
Zohra Chorfa (1ère Isère, Grenoble, sortant UMP)
1.007 (1,96%)
2. quelques autres
SEGA (gauche alternative)
Salah Amokrane (conseiller municipal
Motivé-e-s)(1ère Haute-Garonne, Toulouse, sortant
UMP Douste-Blazy) 3.328 (8,14%)
Pôle Républicain
Karim Zeribi (4ème Bouches-du-Rhône, Marseille,
sortant PC) 1.021 (4,28%)
Divers droite
Ahmed Guenad (conseiller général élu
en 2001)(8ème Val d'Oise, Sarcelles, sortant PS -
Strauss-Kahn) 812 (3,38%)(il fait 289 voix de plus que
"Dieudonné"; dans la même circonscription le
candidat du Pole, Rachid Adda, fait 275 voix et 1,14%, un candidat
divers gauche, Mourad Boughanda, fait 184 voix, et celui de Lutte
Ouvrière, Mohamed El Marbati, 175)