Elus français métropolitains d'origine non-européenne: communes et communautés de communes - départements - régions - Assemblée nationale - SénatParlement européen
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Mouna VIPREY-BOUNAJMA


chercheuse à l'Institut de recherche économique et sociale (IRES)
auteure de nombreuses recherches et articles sur les discriminations raciales/ethniques sur le marché du travail français
porte-parole de Lionel Jospin sur les questions de citoyenneté pendant la campagne des présidentielles de 2002
candidate PS aux législatives de juin 2002 dans la 7ème circonscription (détenue par le parti communiste) de Seine-Saint-Denis, elle se maintient au second tour contre le maire apparenté PCF de Montreuil, malgré les injonctions des instances dirigeantes du PS, mais avec le soutien de la section PS de Montreuil; elle perd face au candidat PC, mais les élections sont annulées par le Conseil constitutionnel, au motif que "le PCF avait fait placarder dans l'ensemble de la ville un grand nombre d'affiches" et que "la violation du code électoral avait revêtu un caractère massif". Aux élections partielles qui se tiennent en mars 2003 (2nd tour le 23/03), le candidat PCF l'emporte largement face à un candidat UMP, mais avec un taux d'abstention de 64,08% (contre 48,87% en 2002).



réactions des communistes suite au maintien de la candidature de Mounia VIPREY au second tour contre le candidat communiste

L'Humanité 13 juin 2002

Jean-Pierre Brard ou la voix des Montreuillois

Dans la septième circonscription de Seine-Saint-Denis, le député sortant est soutenu par toutes les forces de gauche mais affrontera une candidate socialiste dissidente.

Avec plus de 2 000 voix de retard sur le député sortant, Jean-Pierre Brard, la socialiste Mouna Viprey s'obstine à se représenter au second tour de l'élection législative à Montreuil, dans la septième circonscription de Seine-Saint-Denis, sans le soutien du PS national et départemental. Au premier tour, l'apparenté communiste Jean-Pierre Brard a réalisé un beau score (29,84 %) face, entre autres, au prétendant de l'UMP, qui n'a pu accéder aux fatidiques 12,5 % des inscrits, et à Mouna Viprey, qui a obtenu 21,43 % des voix. Parachutée dans cette ville, la dissidente du PS devra aller chercher les voix de droite pour se faire élire, brouillant un peu plus l'image de la gauche.

L'actuel député et maire de Montreuil, soutenu dès le premier tour par le PCF et le Pôle républicain, a l'appui du PS et de personnalités comme Noël Mamère, Christiane Taubira ou encore Élisabeth Guigou et Claude Bartolone. Jean-Pierre Brard, lui, déplore que la section du PS de la ville ait " préféré les ambitions personnelles au désistement républicain ", alors, explique-t-il, que " les forces de gauche et de progrès ont décidé de se rassembler contre la droite flanquée de l'extrême droite ".

Dimanche, les électeurs devront dire s'ils souhaitent continuer à apporter leurs suffrages à celui qui, député depuis 1988 dans cette circonscription-ville, fait entendre la voix des Montreuillois au Palais-Bourbon. Dans l'Hémicycle, Jean-Pierre Brard a honoré les engagements pris avec la population, notamment l'extension du centre hospitalier intercommunal, le prolongement du tramway, l'extension de la zone 2 de la RATP à toute la ville, l'ouverture de classes préparatoires aux grandes écoles, l'action contre les fermetures de classes, pour le développement des langues étrangères. Le député sortant a également fait voter des textes législatifs pour le plafonnement de la taxe d'habitation, de la taxe foncière, les lois contre le saturnisme, les sectes, la fraude, pour la sécurité des cartes bancaires ou encore pour le doublement de la prime pour l'emploi. Fort de ce bilan, Jean-Pierre Brard en appelle, dans sa profession de foi, aux électeurs et électrices afin qu'ils et elles choisissent " entre les intérêts de notre ville que je représente à l'Assemblée nationale et l'esprit de boutique fondé sur les calculs politiciens étrangers à la vie quotidienne de nos concitoyens ".

M. K.