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Delphine Dipoda, fonctionnaire, adhérente du PS depuis 2006,
représentera pour la première fois son parti lors des élections
cantonales de mars prochain, dans le canton de Mulhouse-Sud — un canton
ancré à droite, où le conseiller général sortant Francis Flury
(également maire Brunstatt) est solidement implanté.
Consciente de la difficulté de l’entreprise, la jeune
femme n’en compte pas moins tenter crânement sa chance : « Je me sens prête à prendre des engagements, argumente l’intéressée.
J’aime les défis, et puis mon expérience de vie m’a souvent montré
qu’il ne faut pas aller à la facilité. Je pars en campagne avec les
appréhensions de tout candidat, mais aussi l’ambition de gagner.
Jusqu’ici, l’accueil des gens sur le terrain est favorable… Et d’ici le
9 mars, personne ne peut préjuger du résultat. » Voilà qui est dit. Au fil d’une campagne menée « au contact des habitants »,
Delphine Dipoda entend mettre en avant quelques dossiers précis : le
tri et le recyclage des déchets ménagers, la poursuite de la rénovation
des collèges (à commencer par celle du collège Jean-Macé), ou encore,
le « rééquilibrage » des infrastructures routières du canton.
Le conseiller sortant sert d’abord sa commune
«
Beaucoup a déjà été fait en la matière, mais cela ne veut pas dire que
les choix effectués se justifiaient toujours. J’ai l’impression que le
conseiller sortant sert d’abord sa commune… Il y a vraiment beaucoup de
ronds-points à Brunstatt ! »
La charge n’est pas finie : « M. Flury, on ne l’a jamais vu aux Coteaux, insiste Delphine Dipoda.
Que prévoit-il de faire pour ce quartier, au juste ? Quand on veut
représenter des gens dans une assemblée, la moindre des choses, c’est
d’aller les voir dans leur vie quotidienne — et il faut s’occuper de
tous. On ne peut pas avoir un canton divisé en deux, avec un côté
complètement délaissé, et un autre qui n’a besoin de rien ni de
personne. »