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Roger KAROUTCHI

Roger Karoutchi, né à Casablanca le 26 août 1951, est une homme politique français (RPR, puis UMP), sénateur des Hauts-de-Seine de 1999 à 2007, et depuis le 18 mai 2007 secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement auprès du Premier ministre dugouvernement Fillon.

Fils d'Halter Karoutchi et de Solange Fedida, il est issu d'une famille juive marocaine originaire d'Essaouira (Mogador), arrivée au Maroc en provenance de Livourne (Italie) au XVIIIe siècle. Une partie de la famille Karoutchi a émigré en Israël, où Mike Karoutchi est un chanteur connu. Une autre partie vit toujours au Maroc.

A voir aussi: Un sénateur français dépose plainte contre Suffrage Universel


http://www.chez.com/apg92/JRPR92/alto/a3dc.html (journal "L'Alto" des Jeunes RPR des Hauts-de-Seine, N°3 - 1er Trimestre 1997, Numéro Spécial 20 ans du RPR)

Vice-Président du Conseil Régional d'Ile de France,
Chef de Cabinet de Philippe Seguin
Quand Roger Karoutchi vous reçoit dans les ors de l'Hôtel de Lassay où il travaille au service du Président Seguin, son accent vous met naturellement à l'aise. Et, comme s'il ne suffisait pas, il détend l'atmosphère par quelques petits piques dont il a le secret.
Son accent, il le doit à son enfance. Né en 1952 à Casablanca, la famille Karoutchi arrive à Marseille en 1956 avec l'indépendance du Maroc. Mais il ne faut pas chercher dans ses origines familiales le pourquoi de son engagement. Et pourtant, le virus de la politique le touche très rapidement. A 12 ans déjà, il est fasciné par le Général de Gaulle. A l'âge où ses copains jouent à Thierry la Fronde, il regarde avec assiduité les émissions d'actualité télévisée. C'est donc tout naturellement qu'il adhère à l'UDR en 1968, alors qu'il n'a que 16 ans.
Un étudiant engagé
Etudiant à Aix, il arbore une croix de Lorraine au revers de sa veste. Et quand les professeurs gauchistes, qui sont légion en cette période post-soixant-huitarde, lui font une remarque, il leur répond qu' " il est facile d'être de gauche quand on est un professeur bien installé à Aix ". Rapidement il devient responsable du CLERU, un syndicat étudiant de droite modérée, ce qui lui vaut plusieurs interdictions de séjour de la part des syndicats de gauche, et même de voir brûler son effigie!
Avec son agrégation d'Histoire et sa maîtrise de Droit en poche, il monte à Paris pour faire Science-Po, en 1974. Sa carrière militante le suit puisqu'il devient Président du CLEF (Comité de Liaison des Etudiants de France), la centrale nationale du syndicat étudiant où il fit ses débuts.
Et c'est grâce à cette présidence qu'il est amené à rencontrer Charles Pasqua. Nous sommes en 1976, le RPR est en cours de création, et Pasqua recherche des jeunes pour monter la première équipe nationale. Le jeune Roger Karoutchi devient ainsi en janvier 1977 Délégué National Adjoint des Jeunes RPR chargé des étudiants. Il entre, par là même, au premier Comité Central du RPR.
La cause des jeunes
En 1981, Charles Pasqua lui demande d'animer la cellule jeunes de la campagne présidentielle de Jacques Chirac aux côtés de Nicolas Sarkozy. Après les présidentielles, Bernard Pons prend le Secrétariat Général du RPR. Dans la nouvelle équipe du mouvement, Roger Karoutchi devient Délégué National à la Jeunesse. Il gardera cette délégation jusqu'en 1985, quatre années d'opposition, avec peu de moyens.
A cette place, comme à toutes les fonctions dans lesquelles il est passé, on lui reproche d'être un peu trop autoritaire. Il n'en a cure et s'en fait un crédo - peu importe la popularité seuls importent les faits - et une force pour se battre, sans ménager les susceptibilités, pour donner aux jeunes une réelle place dans le mouvement, afin qu'ils ne soient plus de simples colleurs d'affiches. Il tient aussi à ce que les jeunes RPR soient présents là où sont les jeunes. Sont alors créées deux associations, l'une étudiante et l'autre lycéenne, qui lui vaudront les foudres de l'UNI, déjà très avares de leur près-carré. Ces associations disparaîtront en 1985 avec la nomination d'Eric Raoult, à la Délégation Nationale, peu après l'arrivée de Jacques Toubon au Secrétariat Général.
Mais ce qui restera sans aucun doute du passage de Roger Karoutchi à la tête des jeunes RPR est l'organisation des premières universités d'Eté en 1983 en Avignon, puis en 1984 à Nîmes. Moyens limités obligent, le premier rassemblement se tient dans l'enceinte d'un collège privé dont on utilise aussi les dortoirs. Pendant 6 journées, 150 jeunes RPR travaillent au rythme d'un emploi du temps chargé : le matin est consacré à la formation, l'après-midi à des commissions de réflexion, et la soirée à la rencontre avec une personnalité nationale. En 1984, il invitera Philippe Seguin, qu'il croise alors pour la première fois.
Un homme de cabinet
La rencontre est fructueuse puisqu'il entre en 1986 au cabinet du nouveau Ministre des Affaires Sociales, pour y être, comme il s'y définit lui-même, " l'agrégé sachant lire et écrire ", chargé des affaires politiques.
En parallèle de son travail auprès de Philippe Seguin, il s' implante sur les Hauts-de-Seine. En 1989, candidat malheureux aux municipales, il devient Conseiller Municipal d'opposition à Nanterre. Il est élu au Conseil Régional en 1992 et en devient, en 1994, vice-président en charge de l'enseignement, alors qu'il s'installe à Boulogne et prend la tête du Comité de Soutien à Jacques Chirac sur la ville.
En 1992 il se lance dans la campagne contre Maastricht, dont il se souvient comme d'une campagne noble, pour des idées et non pour des hommes. Quand en 1993 Philippe Seguin devient Président de l'Assemblée Nationale, il devient son chef de cabinet, fonction qu'il n'est pas près de quitter, même s'il devait devenir Sénateur : il est en effet le prochain sur la liste, ce qui le pousse, sur le ton de la rigolade, à observer de très près l'éventuel retour de Charles Pasqua au gouvernement...
 
http://www.rogerkaroutchi.info/

Après avoir été élu municipal à Nanterre (1989-1995) puis à Boulogne-Billancourt, Roger Karoutchi est sénateur des Hauts-de-Seine depuis le 17 décembre 1999.
Particulièrement attentif aux questions relatives à la sécurité, à la démocratie locale, et à la qualité de vie, il a choisi de siéger, au Sénat, au sein de la commission des lois constitutionnelles, de Législation, du Suffrage universel, du Règlement, et d'Administration générale.
Il est Vice-Président du groupe de Rassemblement Pour la République du Palais du Luxembourg et a rejoint les groupes d'amitiés France-Afrique de l'Ouest, France-Russie, France-Israël et France-Maroc.

Il participe également aux travaux du Groupe d'études sur la Sécurité et la Défense civiles et à ceux du Groupe Sénatorial de Prospective.
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Après avoir été Vice-Président du Conseil régional d'Ile-de-France de 1994 à 1998, il préside aujourd'hui le groupe " RPR & Apparentés " de ce même conseil.
Il est par ailleurs le Président-fondateur de la Fédération Nationale des Elus Régionaux (FNER).
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Il a été Président de la Délégation française au Groupe PPE-DE du Parlement européen lorsqu'il était député européen (1997-1999).

Agrégé d'histoire, inspecteur général de l'Education nationale, il a été chargé de mission auprès du Ministre des Affaires sociales et de l'Emploi (1986-1988) et Chef de cabinet du Président de l'Assemblée nationale (1993-1997).
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Au sein du Rassemblement Pour la République, il a exercé successivement les fonctions de délégué national à la jeunesse (1981-1985), de chargé de mission auprès du Secrétaire général (1985-1986), de délégué national à la formation (1989), de secrétaire national chargé de l'administration générale et de l'animation (1998-1999), puis chargé des élections et de la politique européenne (1999).


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