Suffrage Universel |
Citoyenneté, démocratie, ethnicité et nationalité en France |
Elus français métropolitains d'origine non-européenne: communes et communautés de communes - départements - régions - Assemblée nationale - Sénat - Parlement européen |
Elections: 1995 - 1998 (rég.) - 2001 (mun.) - 2001 (cant.) - 2002 (lég.) - 2004 (rég.) - 2004 (cant.) - 2004 (eur.) - 2004 (sén.) - 2007 (lég.) - 2008 (mun.) - 2008 (cant.) |
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Engagée dans la vie politique, militante du parti socialiste, j’ai été élue en mars 2004 conseillère régionale Rhône-Alpes sur la liste de Jean-Jack Queyranne et j'assume désormais les fonctions de Conseillère déléguée en charge de la Culture. Je suis également membre du Conseil national du parti socialiste et j'ai été la porte-parole de Ségolène Royal pendant la campagne présidentielle 2007.
Bien que je ne sois pas née à Lyon, je suis une amoureuse de cette ville. J'y travaille depuis quatre ans aux côtés de Gérard Collomb, Sénateur-Maire de Lyon, en menant dans le cadre de la politique municipale des actions pour renforcer la démocratie de proximité, la lutte contre les discriminations, la promotion des droits des citoyens ou leur accés à l’emploi et au logement.
Pour dire quelques mots de mon parcours personnel, je suis née au Maroc dans un milieu rural et j’ai grandi dans la banlieue d’Amiens avant de rejoindre Paris pour achever mes études à l’Institut d'Etudes Politiques.
A 30 ans, mariée depuis peu, je suis devenue une Lyonnaise passionnée qui tente, au quotidien, d'agir pour le développement de la ville et l’amélioration de la qualité de vie de tous ses habitants.
Mon parcours ressemble finalement à celui de nombreuses jeunes femmes de ma génération qui ont fait le choix des études pour exercer pleinement un métier, être autonome et accéder à assez de responsabilités pour espérer changer la société, la rendre plus juste, plus solidaire, plus heureuse.
Parce que je sais ce que je dois à l’école et aux institutions de la République, je sais que l’action politique, lorsqu’elle est au service du bien commun et qu’elle respecte un certain nombre de valeurs fondamentales, a le pouvoir de faire progresser la société.
C’est dans cette volonté d’agir et d’obtenir des résultats au bénéfice de tous que je trouve, chaque jour, un sens à mes engagements et le désir d’aller de l’avant.
PORTRAIT - Son visage est apparu sur les écrans de télé nationaux lorsqu’elle est devenue porte-parole de Ségolène Royal pour la campagne présidentielle. Depuis, Najat Vallaud-Belkacem est communément présentée comme «ex-porte-parole» de la candidate. Un rôle que cette jeune élue lyonnaise (elle a 30 ans) va endosser à nouveau aujourd’hui, puisqu’elle a été choisie pour présenter la contribution de Ségolène Royal, en déplacement au Québec, devant le conseil national du PS. Elle a participé à sa rédaction, en particulier sur les questions liées aux nouvelles formes de militantisme et à la démocratie participative. Deux thématiques qui justifient son engouement pour la présidente de la région Poitou-Charentes. Seule personnalité, selon elle, à pouvoir insuffler une «nouvelle impulsion» au PS...
Comme Ségolène Royal, elle sourit en permanence. Contrôle de près son image. Ne craint ni la personnalisation ni la mise en scène. Elle a été chroniqueuse culture sur la télé locale lyonnaise, TLM. Plus récemment, elle a même tourné un clip vidéo où elle a mis en chanson son engagement politique. Najat Vallaud-Belkacem n’est pas de ces nouveaux élus PS biberonnés par le parti et ses antichambres de jeunesse.
Entremise. Elle n’a pris sa carte que «tardivement» (à 24 ans), après le 21 avril 2002. Elle est alors juriste pour un cabinet d’avocats à la Cour de cassation. Elle atterrit presque par hasard au cabinet du maire de Lyon. Gérard Collomb est alors le mari d’une de ses meilleures amies. Il deviendra vite son Pygmalion, la poussant et l’encourageant à embrasser une carrière politique. Elle préfère le terme «parrain», et refuse toujours de le tutoyer.
En 2004, elle est élue conseillère régionale. En 2007, Collomb la désigne pour affronter Dominique Perben aux législatives. Au même moment, toujours par son entremise, elle devient porte-parole de Ségolène Royal. Et poursuit son chemin. Suractive pour les municipales, elle accepte aussi de partir au charbon comme candidate aux cantonales dans un quartier acquis à la droite. Elle sait qu’elle agace les autres élus, car en tant que «jeune», «femme», «issue de l’immigration» (née au Maroc, elle est arrivée à l’âge de 4 ans en France) et proche du maire de Lyon, elle a pu sauter pas mal d’étapes obligatoires et parfois infranchissables pour les autres. Sa campagne aux cantonales, «à l’ancienne», lui permet de poser sa légitimité. Le poste de conseiller général ne la branche pas plus que ça («c’est un peu archaïque les départements») mais la victoire sur son nom la grise.
Corpus. Najat Vallaud-Belkacem ne supporte pas la critique permanente sur le PS. Et ne se l’applique d’ailleurs pas à elle-même. Elle avance. Elle cumule les mandats ? Elle répond du tac au tac : «Le jour où sera créé un véritable statut de l’élu, on en reparlera.» Elle pense que la guerre des chefs au PS n’est pas si profond qu’on veut bien le prétendre. Que le corpus idéologique du parti est bien posé. Mais ne s’y attarde guère. Gérard Collomb est à l’origine d’une autre contribution avec d’autres élus locaux, la Ligne claire. Son mari travaille pour Arnaud Montebourg en Saône-et-Loire. Peu importe : «Même si on est différent, on est tous de gauche.»